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Répit : des "Chambres relais" dans l'Indre

Un dispositif de "Chambres relais" va être mis en place dans l'Indre à partir du lundi 13 septembre. Objectif : trouver une solution d'hébergement pour les personnes âgées qui sortent d'hospitalisation sans pouvoir rentrer tout de suite chez elle, ou dont l'aidant est temporairement défaillant.

Comment faire pour prendre en charge les personnes âgées qui sortent d'une hospitalisation mais ne peuvent pas rentrer tout de suite chez elles ? Ou bien quand leur aidant ne peut pas s'occuper d'elles temporairement ? Pour pallier au manque de solutions face à ces situations, un dispositif de "Chambres relais" va être mis en place dans l'Indre à partir du lundi 13 septembre. 

Déjà expérimenté en Indre-et-Loire, le dispositif est élargi dans l'Indre, après un appel à candidatures lancé par l'ARS. Quatre places vont être créées dans plusieurs établissements du département : deux places au Centre départemental gériatrique de l'Indre (EHPAD George Sand et EHPAD sécurisé Les Albizias) à Châteauroux, un place en EHPAD au Centre hospitalier de Levroux et une place à l'EHPAD Le Castel à Sainte-Sévère-sur-Indre.

À qui s'adressent ces "Chambres relais" ?

Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, il y a plusieurs critères à respecter. "C'est de l'hébergement temporaire un peu en urgence qui s'adresse aux personnes de plus de 60 ans, explique Mélina Lacoste-Lamoureux, directrice de la stratégie, des coopérations, du système d'information et de la qualité du groupe EP'AGE 36. 
«Ça peut être, par exemple, une personne qui accompagne un proche qui a la maladie d'Alzeimer et qui se fracture la cheville, qui est hospitalisée. Il n'y a pas de famille à proximité. Qu'est-ce qu'on fait de la personne aidée ? Il est possible de mobiliser ce dispositif pour une durée maximum de 30 jours».
«Et inversement, quelqu'un qui sort d'une intervention chirurgicale à l'hôpital, qui ne nécessite plus de soins médicaux rapprochés mais pour qui le retour au domicile n'est momentanément pas possible, du fait d'une grande fatigue ou d'un plan d'aide qui doit être mis en place, peut bénéficier du dispositif également», poursuit-elle.

30 jours maximum pour préparer le retour à domicile

Une solution médico-sociale qui permet d'éviter une rechute, une nouvelle hospitalisation, et qui permet aussi d'éviter de surcharger les urgences quand on ne sait pas où envoyer les personnes dans cette situation. "Il nous est déjà arrivé d'être interpellé dans l'urgence par des professionnels libéraux qui sont à domicile et qui doivent gérer dans l'urgence une situation, et qui cherchent auprès de nous de l'aide. Dans le cadre classique de l'EHPAD, on n'a pas forcément les moyens de leur répondre favorablement, explique Séverine Alapetite, la directrice de l'EHPAD Le Castel à Sainte-Sévère. Grâce à ce dispositif, ça permettra de pallier à la situation d'urgence et d'éviter un passage aux urgences".

Grâce aux subventions de l'ARS, le dispositif est moins coûteux qu'une place en EHPAD classique : le reste à charge est de 20 euros par jour, contre environ 80 euros par jour habituellement pour une place classique en EHPAD. Pendant la durée maximale de 30 jours dans ces "Chambres relais", "il y a tout un travail de coordination qui se met en place pour que la personne puisse retrouver son domicile de façon sécurisée", explique Mélina Lacoste-Lamoureux. Il s'agit donc d'un nouvel outil à destination des services hospitaliers ou des professionnels de santé de proximité. Ce sont eux qui font la demande pour proposer cette solution d'hébergement à leurs patients.


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