Parmi les avancées de la loi, le droit au répit des "proches aidants" est instauré pour contribuer à éviter l'épuisement des aidants souvent âgés eux-mêmes. En pratique, ce droit au répit se traduit par la mise en place d'une enveloppe pouvant aller jusqu'à 500 euros par an et par personne aidée.
Cette enveloppe peut être utilisée pour financer, par exemple, un accueil de jour, un hébergement temporaire (pendant des vacances de l'aidant), un renforcement de l'aide à domicile...
Afin d'éviter des placements en établissement injustifiés, la loi prévoit aussi la mise en place d'un dispositif d'urgence, en cas d'hospitalisation temporaire du proche aidant. Elle crée également un "congé de proche aidant", qui remplace - dans ce cas de figure - le congé de solidarité familiale.
Le rôle essentiel des proches aidants est ainsi reconnu, le terme ayant été officialisé par le législateur.