Le déploiement récent des plateformes d’accompagnement et de répit a conduit la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) à réaliser au printemps 2013 une enquête pour mieux les connaître et avoir une vision sur l'ensemble du territoire des activités déployées en 2012. L'enquête avait aussi pour objectif de connaître le ressenti des porteurs de plateformes sur les performances du dispositif... mais aussi sur les difficultés rencontrées !
Des résultats encourageants...
Bien que la majorité d’entre elles n’aient fonctionné qu’une partie de l’année, de nombreux aidants les ont contactées (plus de 5000 pour 39 plateformes) et plus des trois quarts ont bénéficié de prestations. Ils sont très majoritairement aidants d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (93 %), conjoint, le plus souvent (47%), ou enfant (44 %).
Et de l'innovation à la clé !
Du fait de leur rapide développement, la majorité de ces plateformes proposaient, en 2012, seulement deux des trois catégories de prestations inscrites au cahier des charges, le plus souvent : écoute et soutien pour les aidants + actions auprès du couple aidant-aidé. Le répit à domicile, la troisième catégorie, étant plus difficile à mettre en oeuvre pour des questions d’accessibilité (géographique et/ou financière) rencontrées par les aidants. En revanche, elles sont nombreuses à avoir proposé d’autres types d’actions, notamment de formation ou d’information pour les aidants.