C’est confirmé : ces yaourts renferment « l’équivalent de deux tranches de camembert en gras », selon UFC-Que Choisir

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On imagine souvent le yaourt nature comme le dessert idéal : léger, sain, et facile à glisser après un repas. Il symbolise l’équilibre et la simplicité. Pourtant, une récente étude menée par l’association UFC-Que Choisir, relayée par Doctissimo, vient casser ce mythe. Certains yaourts, loin d’être inoffensifs, sont bien plus caloriques et gras qu’on le croit. Et la grande surprise de ce comparatif, c’est le petit-suisse, souvent perçu comme innocent, qui se révèle être un véritable concentré de graisses.

Le petit-suisse : le dessert léger qui cache son lourd secret

Petit, crémeux et emballé individuellement, le petit-suisse semble être le dessert parfait. Mais l’étude est formelle : il se classe en tête des produits les plus gras. Selon les chercheurs, « une portion de ces produits apporte autant de gras que 2 tranches de camembert et contient jusqu’à trois fois les calories d’un yaourt de vache partiellement écrémé. »

Pour 100 g, le petit-suisse contient environ 140 calories, un chiffre bien supérieur à celui des yaourts classiques. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce dessert n’offre pas d’avantage nutritionnel particulier : pauvre en calcium, il n’est pas idéal pour la santé des os. Sa réputation de produit laitier bénéfique est donc un peu surfaite.

Côté écologie, le bilan est également préoccupant. L’UFC-Que Choisir rappelle que ces yaourts sont vendus dans de très petites boîtes en plastique, générant une quantité importante de déchets. En résumé, si le petit-suisse séduit par sa texture et son goût, il n’est pas un choix responsable ni pour la santé ni pour la planète.

Calcium et protéines : que valent les autres yaourts ?

Heureusement, tous les yaourts ne se valent pas. Certains apportent de véritables bénéfices :

  • Les produits au lait de brebis, riches en calcium, parfaits pour renforcer les os ;
  • Certains fromages blancs de vache enrichis, eux aussi très bénéfiques pour la santé osseuse ;
  • Les faisselles, grâce à leur petit-lait, constituent une alternative saine et nutritive.

En revanche, le skyr, très populaire chez les sportifs, n’est pas le miracle que l’on croit. Il contient davantage de protéines, mais l’association précise : « Si vous bénéficiez d’un régime alimentaire équilibré, vous n’avez pas besoin d’augmenter votre apport par vos yaourts.«  Son effet coupe-faim reste encore à confirmer. Autrement dit, le skyr peut compléter une alimentation, mais n’est pas indispensable au quotidien.

Cette étude montre clairement que tous les yaourts ne se valent pas. Certains sont riches en calcium, d’autres en protéines, et quelques-uns sont beaucoup trop gras pour prétendre être légers. Un petit-suisse occasionnel est acceptable, mais il faut garder à l’esprit qu’il rivalise directement avec le camembert sur le plan des graisses.

Comment bien choisir ses yaourts

Entre skyr riche en protéines, brebis concentré en calcium ou petit-suisse ultra-gras, chaque produit a son rôle. Le véritable secret réside dans la variété et l’information. Derrière un petit pot de yaourt, il peut parfois se cacher une vraie bombe calorique. Pour profiter pleinement de vos desserts lactés, il est donc important :

  • De lire attentivement les étiquettes pour connaître la teneur en graisses et calories ;
  • De varier les types de yaourts pour bénéficier des différents nutriments ;
  • De ne pas se fier uniquement à l’apparence ou à la réputation du produit.

En adoptant ces réflexes, il est possible de savourer ses yaourts sans compromettre sa santé. Un petit plaisir de temps en temps n’a rien de dramatique, mais être informé permet d’éviter les mauvaises surprises et de continuer à manger en toute conscience.

En résumé, le petit-suisse, le skyr et le yaourt au lait de brebis ont tous leur place dans une alimentation équilibrée, à condition de connaître leurs forces et leurs limites. Le plus important reste de choisir en connaissance de cause, de varier et de profiter de ces produits sans culpabiliser, tout en respectant sa santé et l’environnement.


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