Alerte santé : ces marques de sel contiennent systématiquement des additifs, mieux vaut les éviter

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Indispensable en cuisine, le sel sublime les saveurs et transforme nos plats les plus simples en véritables délices. Mais toutes les salières ne se valent pas. Certaines marques cachent des additifs peu recommandables qui s’invitent dans notre alimentation quotidienne. Un détail qui n’a rien d’anodin lorsqu’il s’agit de préserver sa santé. Alors, faut-il se méfier de certains sels de table ? Voici un décryptage pour comprendre ce qu’il en est et savoir quoi mettre dans son caddie sans se tromper.

Le sel, bien plus qu’un simple assaisonnement

On le saupoudre sur les frites, on l’ajoute dans le pain, on le retrouve jusque dans les pâtisseries. Le sel est partout. Son rôle ne se limite pas à relever le goût : il équilibre les saveurs en réduisant l’amertume et en accentuant la douceur des aliments. Mais ce n’est pas tout. Depuis l’Antiquité, il est un précieux agent de conservation. En absorbant l’eau des aliments, il empêche les bactéries de proliférer. Il agit aussi sur la texture et l’apparence : il fixe la couleur des légumes, adoucit les viandes dans les marinades, régule la levée des pâtes et stabilise les blancs en neige. Bref, le sel est un allié incontournable des cuisiniers.

Deux grandes familles de sels à distinguer

Comme le sucre, le sel existe sous plusieurs formes. On distingue d’un côté les sels de roche, extraits de gisements souterrains comme le sel gemme ou le fameux sel rose de l’Himalaya. De l’autre, les sels marins, obtenus par l’évaporation de l’eau de mer. Ces derniers sont les plus courants dans nos cuisines. Mais attention, tous ne se valent pas. Certains sont dits « raffinés ». Ils subissent un traitement chimique destiné à les blanchir et à améliorer leur conservation. Le revers de la médaille ? Cette opération élimine une grande partie des minéraux naturellement présents, laissant presque uniquement du chlorure de sodium.

Pourquoi les sels raffinés posent problème

À première vue, le sel raffiné semble pratique : blanc, sec, facile à utiliser. Pourtant, il est souvent enrichi en iode et surtout truffé d’additifs. Les plus fréquents sont les agents antiagglomérants comme le E535, censés éviter que le sel ne forme des blocs. Mais ces substances n’apportent rien de bénéfique à notre organisme. Pire, consommées régulièrement, elles contribuent à un apport excessif en sodium, déjà pointé du doigt pour ses effets négatifs sur la santé cardiovasculaire.

Parmi les marques les plus connues, certains sels fins iodés de Cérébos ou de La Baleine contiennent systématiquement ce type d’additifs. Ils restent très répandus dans les supermarchés car ils répondent aux standards de l’industrie, mais rien ne vous oblige à les choisir pour votre usage quotidien.

Comment repérer un sel naturel et sans additif

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des alternatives plus saines et plus savoureuses. Les sels de mer non raffinés conservent tous leurs minéraux et n’ont pas subi de traitement chimique. Leur aspect est souvent légèrement gris, car ils gardent une fine part d’argile et de minéraux issus de leur environnement naturel. Aucun additif, aucun blanchiment, seulement un produit brut et authentique.

Pour les reconnaître facilement, il suffit de repérer certaines appellations :

  • Sel de Guérande ;
  • Sel de Camargue ;
  • Sel de l’Île de Ré.

Ces dénominations, souvent protégées, garantissent une récolte artisanale et un produit sans artifice. On les retrouve aussi sous des marques de distributeurs comme « Nos Régions ont du Talent » chez E. Leclerc. Leur prix est légèrement plus élevé, mais reste raisonnable, surtout comparé aux bénéfices pour la santé et la qualité culinaire.

Pourquoi privilégier un sel non raffiné

Adopter un sel brut, c’est faire le choix d’une alimentation plus naturelle. Ce type de produit conserve du magnésium, du potassium et d’autres oligo-éléments qui disparaissent lors du raffinage. Résultat : un goût plus rond, plus complexe, qui sublime les plats sans nécessiter d’en ajouter toujours plus. En prime, il évite les additifs industriels dont on se passerait bien.

Les nutritionnistes rappellent qu’il faut de toute façon limiter sa consommation de sel au quotidien. Mais à quantité égale, autant choisir celui qui apporte un petit plus nutritionnel, plutôt que celui qui n’apporte que du sodium et des additifs.

Le sel, un détail qui change tout en cuisine

On le croit secondaire, mais le sel est un véritable outil culinaire. Le remplacer par une version plus brute et plus naturelle peut transformer le rendu d’un plat. Un poisson cuit au four, quelques légumes vapeur, une salade de tomates : avec un sel non raffiné, le goût est immédiatement plus riche, plus subtil. En cuisine comme ailleurs, les petits détails font souvent la grande différence.

En fin de compte, choisir son sel ne devrait pas être un acte machinal. Entre un produit industriel, raffiné, enrichi en additifs et un produit brut, respectueux de ses origines, le choix est vite fait. La prochaine fois que vous remplirez votre salière, posez-vous la question : mieux vaut miser sur un sel naturel, qui respecte à la fois votre santé et le goût de vos plats.


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