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Un immeuble du centre-ville de Villeurbanne a été évacué en urgence mardi soir après que les autorités ont constaté un risque imminent d’effondrement. Près de 70 personnes, dont des familles et des occupants précaires, ont été mises à l’abri. La Ville et la Métropole ont pris des mesures légales pour sécuriser le bâtiment et prévenir tout accident.
Une alerte en plein cœur de la ville
L’alerte a été déclenchée mardi soir au 124 cours Tolstoï, un immeuble déjà bien connu des services municipaux pour ses problèmes d’occupation illégale. Les pompiers et les équipes de la Ville ont rapidement identifié un danger imminent. Selon nos confrères d’Actu Lyon, l’intervention était indispensable pour éviter tout drame.
Les secours ont évacué près de 70 occupants avant que le bâtiment ne devienne réellement dangereux. Parmi eux se trouvaient des familles avec enfants, des victimes de marchands de sommeil et plusieurs personnes en situation précaire. Tous ont été pris en charge et mis à l’abri dans des structures adaptées.
Planchers fragilisés et risques aggravés
Les constats techniques ont révélé que les planchers de l’immeuble étaient fortement fragilisés. La cause principale : l’accumulation d’eau provoquée par l’installation non autorisée de cumulus dans plusieurs appartements. Cette situation a gravement affaibli la structure et augmenté le risque d’effondrement.
Face à cette menace, la Ville de Villeurbanne a pris un arrêté de mise en sûreté dès mardi soir. Le lendemain, la Métropole de Lyon a renforcé la décision en émettant un arrêté de péril, afin de protéger les occupants et les passants. Ces mesures légales visent à prévenir tout accident et à maintenir l’ordre dans le quartier.
Relogements et surveillance renforcée
Pour protéger les habitants les plus vulnérables, quatre ménages ont été relogés immédiatement par la municipalité. Des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place :
- Gardiennage permanent pour éviter toute intrusion;
- Surveillance par la police municipale afin de prévenir de nouvelles occupations;
- Contrôles réguliers de la structure par les services techniques;
- Accompagnement des familles évacuées par les associations locales.
Ces dispositifs garantissent la sécurité des occupants tout en empêchant que l’immeuble ne devienne à nouveau un lieu de squat.
Un passé déjà sous le radar de la justice
Ce bâtiment n’en est pas à sa première alerte. Il avait déjà fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’évacuation, annulé par la justice à l’époque. Cette situation illustre les difficultés rencontrées pour gérer les squats et protéger les occupants tout en préservant la sécurité des bâtiments.
La tension entre protection des personnes et conservation des structures fragiles reste au cœur du problème. Les autorités insistent sur le fait que la sécurité prime et que des mesures légales strictes sont nécessaires pour éviter tout accident.
Une coordination efficace des autorités
La Ville et la Métropole ont travaillé main dans la main pour sécuriser le site et reloger les familles. L’intervention rapide des pompiers, combinée aux arrêtés de péril et de mise en sûreté, a permis d’éviter un drame. La surveillance permanente par les services municipaux empêche toute nouvelle intrusion et assure la sécurité du quartier.
Par ailleurs, les équipes techniques continuent d’évaluer la structure pour décider des travaux nécessaires ou d’une éventuelle démolition. Les associations locales restent mobilisées pour soutenir les familles déplacées et veiller à leur relogement durable.
Un avertissement pour l’avenir
Cette évacuation souligne les risques liés aux immeubles squattés et l’importance d’une vigilance constante. Grâce à la coordination entre pompiers, autorités municipales et police, près de 70 personnes ont été mises à l’abri. Ces actions démontrent qu’une intervention rapide et organisée peut prévenir des accidents graves et protéger la vie des habitants.
En résumé, Villeurbanne a réagi avec célérité face à une menace réelle. L’événement rappelle la nécessité de surveiller les bâtiments fragiles, d’accompagner les occupants vulnérables et de prendre des décisions fermes pour garantir la sécurité de tous dans les zones urbaines sensibles.
