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Après le décès d’un conjoint, certaines démarches sont essentielles pour sécuriser vos revenus. Parmi elles, la pension de réversion Agirc-Arrco reste trop souvent méconnue ou négligée. Ce droit permet au conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite complémentaire du défunt, mais il n’est pas automatique. Voici ce que vous devez savoir pour ne rien perdre.
Qu’est-ce que la pension de réversion Agirc-Arrco ?
La pension de réversion représente une somme mensuelle versée au conjoint survivant d’un retraité. Elle équivaut à environ 60 % de la retraite complémentaire du défunt.
Bon à savoir : contrairement à certains régimes de base, la pension de réversion Agirc-Arrco n’est pas soumise à condition de ressources. Vous pouvez donc en bénéficier, quel que soit votre revenu.
Pour être éligible, trois conditions principales doivent être respectées : avoir été marié avec le défunt ; ne pas s’être remarié après le décès ; être âgé d’au moins 55 ans au moment de la demande.
Pourquoi la demande est indispensable
Une idée reçue persiste : penser que la pension de réversion se déclenche automatiquement après le décès. En réalité, même si la caisse de retraite est informée, elle n’initie pas le versement. Il est donc crucial de faire la demande auprès de l’Agirc-Arrco, que ce soit en ligne ou par courrier.
Beaucoup de veufs et veuves passent à côté de cette démarche, entraînant une perte de revenus. Le risque est réel, car chaque mois de retard correspond à un manque à gagner.
Comment effectuer la demande
Depuis 2020, l’Agirc-Arrco propose une demande en ligne via le portail de l’Union Retraite. Cette solution est simple et rapide, et évite des démarches administratives longues.
Pour ceux qui préfèrent le format papier, il est toujours possible de télécharger le formulaire sur le site officiel de l’Agirc-Arrco ou de le retirer auprès de votre caisse de retraite. Dans tous les cas, il est impératif de respecter le délai d’un an suivant le décès pour bénéficier d’une rétroactivité. Passé ce délai, la pension ne commencera qu’à partir du mois de la demande, et plusieurs mois de versements seront perdus.
Ne laissez pas passer vos droits
Après le décès d’un conjoint, il est conseillé de s’informer rapidement pour ne pas manquer ce droit financier important. Même si les démarches peuvent sembler intimidantes, il existe des services d’accompagnement pour guider les demandeurs pas à pas.
Chaque mois de retard représente une perte concrète. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un conseiller ou d’un service spécialisé pour vous assurer que votre demande est complète et correctement envoyée.
Les points essentiels à retenir
Pour profiter pleinement de la pension de réversion Agirc-Arrco, voici les points clés :
- Faire la demande explicitement, elle n’est pas automatique ;
- Respecter le délai d’un an après le décès pour bénéficier de la rétroactivité ;
- Remplir les conditions : avoir été marié avec le défunt ; ne pas s’être remarié ; être âgé d’au moins 55 ans ;
- Utiliser les outils en ligne ou les formulaires papier disponibles sur le site officiel ;
- Se faire accompagner si besoin pour éviter les erreurs et accélérer le traitement de la demande.
Un soutien financier à ne pas négliger
La pension de réversion représente un véritable soutien pour le conjoint survivant. Elle permet de maintenir un revenu complémentaire important après la perte d’un partenaire de vie. Mais ce droit ne se déclenche pas seul : il faut agir rapidement et correctement.
En prenant le temps de se renseigner et de compléter les démarches, vous vous assurez de percevoir la pension dès le mois suivant le décès. Chaque étape compte et contribue à sécuriser vos finances à long terme.
Ne laissez pas le temps passer sans agir. La pension de réversion Agirc-Arrco est un droit auquel vous pouvez prétendre, alors assurez-vous de le réclamer et de respecter les procédures pour ne rien perdre.