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Vous prévoyez de partir à la retraite fin 2025 ? Avant de boucler vos dossiers, un détail administratif souvent ignoré pourrait bien changer la donne. Une formalité oubliée par des milliers de futurs retraités, qui peut pourtant faire grimper la pension de façon durable. Jusqu’à 300 € de plus par mois, sans effort, sans placement risqué. Le tout grâce à un rachat de trimestres… à condition de ne pas passer à côté.
Pourquoi des milliers de retraités passent à côté d’un droit
Beaucoup croient que l’arrivée à l’âge légal suffit pour décrocher une retraite à taux plein. Mais en réalité, tout repose sur le bon nombre de trimestres validés. Et c’est là que les mauvaises surprises commencent : un stage oublié, une année d’études non comptabilisée, quelques mois à temps partiel… et le compte n’y est pas.
Résultat : une décote s’applique automatiquement. Pourtant, peu savent qu’il est possible de racheter certains trimestres. C’est le cas des années d’études supérieures, de certaines périodes incomplètes ou de formations. Ce rachat permet de lisser la décote, et donc d’augmenter votre future pension.
Petit conseil : faites la demande de simulation au moins six mois avant votre départ. Plus vous attendez, plus les délais s’allongent.
Ce que vous perdez sans le savoir
Ce rachat n’a rien d’anecdotique. Prenons un exemple simple : il vous manque 4 trimestres. Sans action de votre part, votre pension pourrait être amputée de 10 à 12 %. Sur une retraite à 2 500 € brut par mois, cela représente plus de 300 € de perte chaque mois. Sur 20 ans, cela dépasse les 70 000 € !
Et le plus étonnant ? Le coût du rachat est souvent bien inférieur au montant que vous récupérez ensuite. Dans certains cas, il est même déductible fiscalement. Autrement dit, c’est un investissement rentable dès les premières années de retraite.
Identifier vos trimestres manquants sans stress
La première chose à faire, c’est de consulter votre relevé de carrière. Il est disponible en ligne sur le site Info-Retraite.fr. Vous y verrez les trimestres validés chaque année. Cela vous permet de repérer les trous, les périodes floues ou oubliées.
Une fois les zones grises repérées, vous pouvez demander à votre caisse une estimation du rachat. Les montants varient selon votre âge, votre statut et le type de rachat choisi. Mais dans bien des cas, l’opération est largement rentabilisée sur le long terme.
À savoir avant d’entamer les démarches
Racheter des trimestres, ce n’est pas une formalité qui se règle en une semaine. Il faut compter plusieurs semaines pour recevoir une simulation chiffrée, et parfois plus pour que tout soit validé. Attendre la dernière minute peut donc coûter cher, surtout si vous partez à la retraite en décembre 2025.
Attention : certaines caisses refusent les rachats faits trop près de la date de départ. Ne vous laissez pas piéger par les délais administratifs.
Autre point à garder en tête : il existe plusieurs types de rachats. Certains n’améliorent que le taux de votre retraite, sans augmenter la durée de cotisation. D’où l’intérêt de bien lire les propositions de votre caisse ou de demander conseil avant de vous lancer.
Il n’est jamais trop tard pour agir
Beaucoup pensent à tort qu’il est trop tard pour agir. Mais tant que vous êtes actif en 2025, des solutions existent. Et même après votre départ, certaines validations peuvent encore se faire sous conditions. Le vrai risque, c’est de ne rien faire.
Quant au coût du rachat, oui, il peut sembler élevé. Mais comparé au gain mensuel sur plusieurs décennies, cela reste souvent un excellent calcul. Une manière de s’assurer une retraite plus confortable, sans dépendre d’économies ou d’aides extérieures.
Avant de tourner la page de votre vie professionnelle, vérifiez bien votre relevé de carrière. Parfois, un simple document administratif peut faire toute la différence pour les années à venir.