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Vivre seul à la retraite peut devenir un vrai casse-tête financier. Avec le coût de la vie qui grimpe sans cesse, les retraités qui n’ont que leur pension pour s’en sortir doivent jongler chaque mois. Beaucoup se demandent combien il faut réellement toucher pour vivre décemment sans se priver. Alors, quel est ce fameux montant qui permettrait de profiter sereinement de ses vieux jours en 2025 ? Réponses dans cet article.
Le revenu mensuel qui permet de vivre sans se priver
Quand on parle de retraite, il faut bien comprendre que le montant des pensions varie d’un retraité à l’autre. Tout dépend de la carrière, du régime auquel on a cotisé et de sa situation personnelle. Ceux qui vivent seuls, par exemple, touchent en moyenne moins que ceux qui ont encore des personnes à charge. Pourtant, leurs dépenses ne sont pas moindres : il faut bien se nourrir, se chauffer, se déplacer…
Certains estiment qu’il faudrait toucher environ 2600 euros bruts par mois pour vivre confortablement quand on est seul. Ce chiffre circule souvent, mais il reste une estimation sans étude précise pour l’appuyer. L’IRES (Institut de Recherches Économiques et Sociales) s’est penché sur la question et a proposé un montant plus concret basé sur des données réelles.
L’étude de l’IRES : un repère plus réaliste
En 2022, l’IRES a mené une enquête pour déterminer le minimum nécessaire à un retraité vivant seul pour vivre dignement. Résultat : il faudrait disposer d’au moins 1634 euros nets par mois. Ce montant couvre les besoins essentiels : alimentation, soins de santé, transports… Mais attention, cette estimation part du principe que la personne est propriétaire de son logement. Pour ceux qui doivent encore payer un loyer ou un crédit immobilier, le budget à prévoir est évidemment plus élevé.
Bonne nouvelle : des hausses prévues en 2025
Face aux difficultés rencontrées par de nombreux retraités, le gouvernement a décidé d’agir. Dès le 1er janvier 2025, une revalorisation des pensions sera appliquée. Les pensions augmenteront de la moitié du taux de l’inflation. Pour les petites pensions, un coup de pouce supplémentaire sera donné quelques mois plus tard. L’objectif ? Redonner un peu de souffle au pouvoir d’achat des plus modestes. Cette mesure a été annoncée par Laurent Wauquiez, et elle est très attendue par les retraités les plus fragiles.
Des disparités qui persistent
En France, on compte environ 17 millions de retraités, qui touchaient en moyenne 1531 euros nets par mois en 2021, d’après une enquête des Affaires sociales. Mais ce chiffre cache de grandes inégalités. Certains retraités vivant seuls ne perçoivent pas plus de 916 euros mensuels. On parle alors de « petite retraite ». Ces personnes vivent bien souvent sous le seuil de pauvreté, fixé à 1102 euros par mois, et dépendent des aides publiques pour joindre les deux bouts.
Le montant de la pension est très variable. Il dépend : des années travaillées ; de l’âge auquel on est parti à la retraite ; du salaire moyen des 25 meilleures années de carrière. Ces critères expliquent que deux personnes vivant seules puissent avoir des revenus très différents à la retraite. Le genre joue aussi : les femmes, en moyenne, touchent des pensions plus faibles, car elles ont souvent des carrières interrompues ou incomplètes.
Pourquoi la vie en solo coûte plus cher ?
Vivre seul à la retraite, c’est cumuler les dépenses sans possibilité de les partager : loyer ou charges de logement ; factures d’électricité et d’eau ; abonnements divers ; courses alimentaires. Sans parler des imprévus médicaux ou de l’entretien de son habitation. Tout cela pèse lourd sur un budget déjà limité. Bien sûr, certaines aides existent, mais elles ne suffisent pas toujours à combler le fossé entre la pension perçue et les dépenses réelles.
Les retraités vivant seuls bénéficient parfois d’allocations ou d’aides spécifiques, mais leur quotidien reste compliqué. Les associations alertent régulièrement sur cette situation préoccupante, qui touche des milliers de personnes à travers le pays.
En fin de compte, il devient essentiel pour chacun de bien anticiper sa retraite et de se renseigner sur les dispositifs de soutien existants. Avec les prochaines hausses prévues en 2025, certains retraités devraient voir leur situation légèrement s’améliorer. Mais pour beaucoup, le chemin vers une retraite vraiment sereine reste semé d’embûches. Reste à espérer que les mesures annoncées seront suffisantes pour leur redonner un peu d’air.
