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En France, de nombreuses personnes handicapées qui n’ont jamais pu exercer un emploi peuvent quand même percevoir une pension de retraite. Grâce aux dispositifs mis en place par l’État, ces retraités bénéficient d’aides précieuses leur garantissant un revenu. Mais de combien parle-t-on réellement ? Cette question intrigue, et la réponse pourrait en surprendre plus d’un. Focus sur les montants versés en 2025 et les conditions pour y avoir droit.
Des aides précieuses pour ceux qui n’ont jamais travaillé
Lorsqu’on parle de retraite, on pense souvent aux années de travail cumulées. Pourtant, certains n’ont jamais pu travailler à cause d’un handicap. Ces personnes ont malgré tout accès à des aides leur assurant un revenu minimum pour vivre dignement. Parmi elles, on retrouve : l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ; l’Allocation aux adultes handicapés (AAH). Ces deux dispositifs ont pour objectif de garantir un minimum vital aux personnes en situation de handicap ou sans ressources suffisantes.
L’AAH est accessible avant 62 ans si le taux d’incapacité est d’au moins 80 %, ou entre 50 % et 79 % avec des difficultés importantes pour accéder à un emploi. Après cet âge, c’est généralement l’Aspa qui prend le relais. Il faut savoir que l’Aspa et l’AAH ne peuvent pas se cumuler : au moment de la retraite, l’Aspa remplace l’AAH.
Quels montants pour ces retraites sans emploi ?
En 2025, une personne handicapée qui n’a jamais travaillé peut recevoir jusqu’à 1 033,32 € par mois grâce à l’AAH, à condition de ne disposer d’aucune autre ressource. Dès l’âge de 62 ans (ou 65 ans si la personne n’est pas reconnue inapte au travail), cette aide est remplacée par l’Aspa. Le montant de l’Aspa peut aller jusqu’à 1 034,28 € par mois pour une personne seule. Ces montants permettent de faire face aux dépenses du quotidien et d’assurer un minimum de confort malgré l’absence de carrière professionnelle.
Dans certains cas, ces aides peuvent être complétées par une majoration. C’est ce qu’on appelle la Majoration pour tierce personne (MTP). Elle est versée lorsqu’une personne a besoin de l’aide d’un tiers au quotidien, en raison de son handicap. Cette majoration permet de toucher un revenu global pouvant aller jusqu’à 2 348,69 € par mois. Bien entendu, ce montant maximal n’est accordé qu’à condition de répondre à des critères bien précis.
Des critères à bien connaître pour éviter les mauvaises surprises
Ces aides sont précieuses mais elles sont soumises à des règles strictes. Pour en bénéficier, il faut :
- être âgé d’au moins 62 ans pour toucher l’Aspa (ou 65 ans si vous n’êtes pas reconnu inapte au travail) ;
- résider en France de façon stable et régulière ;
- ne pas dépasser un plafond de ressources qui varie selon votre situation familiale ;
- fournir tous les justificatifs nécessaires pour prouver le handicap et les besoins éventuels d’assistance par un tiers.
Il est donc essentiel de bien se renseigner et de vérifier sa situation pour ne pas risquer un refus de dossier ou une réduction des montants. Les démarches peuvent sembler lourdes, mais elles sont indispensables pour bénéficier de ces droits.
Un soutien qui change la vie
Les aides comme l’Aspa ou l’AAH ne remplacent pas un salaire, mais elles permettent d’assurer un minimum pour vivre décemment. Ces revenus donnent la possibilité de :
- régler les factures essentielles ;
- financer les soins et les équipements nécessaires en cas de handicap ;
- maintenir une certaine autonomie malgré les difficultés.
Beaucoup de personnes ignorent encore qu’il est possible de percevoir une telle pension sans avoir travaillé. C’est pourtant une réalité qui aide des milliers de Français à faire face au quotidien. Il est important de rappeler que ces dispositifs sont là pour garantir la dignité de chacun, même sans parcours professionnel.
Finalement, ces montants versés chaque mois apportent un véritable bol d’air aux retraités en situation de handicap. Ils permettent de traverser cette période de la vie avec un peu plus de sérénité, même si le chemin pour obtenir ces aides reste parfois semé d’embûches.
