C’est confirmé : voici le montant estimé de la pension idéale pour vivre seul confortablement en décembre 2025

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Vivre sa retraite sereinement, c’est le souhait de nombreux Français. Pourtant, avec le coût du logement, de la santé et de l’alimentation, la question revient avec insistance : quel montant mensuel faut-il réellement percevoir pour vivre seul sans se priver en décembre 2025 ? Les chiffres souvent cités sont loin de refléter la réalité d’une personne isolée, surtout dans un contexte inflationniste.

Le vrai budget d’une retraite en solo

On entend souvent qu’une pension d’environ 1 300 € permettrait de vivre correctement. Ce montant rassurant ne correspond pourtant qu’à un socle statistique et non à un budget de vie complet. Une fois le loyer, les charges et la mutuelle réglés, le reste à vivre devient très réduit. Une personne seule se retrouve vite à faire des choix difficiles et à réduire ses activités. Ce montant est donc loin d’être un repère fiable pour un quotidien réellement confortable.

En décembre 2025, les estimations se rapprochent plutôt d’un seuil situé entre 1 800 et 2 000 € nets mensuels, selon l’endroit où l’on vit. En dessous de ce niveau, la vie quotidienne devient tendue, notamment pour les locataires des grandes villes, confrontés à des loyers élevés et à des services plus coûteux.

Un montant qui change selon le logement

Le facteur logement reste décisif. Un retraité propriétaire sans crédit n’a pas du tout la même marge de manœuvre qu’un locataire. Le statut immobilier influence directement le niveau de pension nécessaire pour vivre de manière confortable. Dans une petite ville, un propriétaire peut viser une pension plus modeste ; en grande agglomération, les besoins augmentent mécaniquement.

Ainsi, les montants jugés “confortables” varient : un propriétaire installé en zone rurale peut s’en sortir avec environ 1 600 €, tandis qu’un locataire en grande métropole peut avoir besoin d’au moins 2 100 €. Ces chiffres n’ont rien d’extravagant : ils permettent simplement de payer les charges fixes, de se nourrir correctement et de préserver une petite vie sociale.

Les dépenses qu’il ne faut jamais sous-estimer

Le logement reste le poste numéro un. Entre loyers en hausse et charges d’habitation, il peut représenter jusqu’à 40 % du budget mensuel. Pour un locataire, un loyer de 600 à 800 € laisse très peu de marge, surtout avec les factures d’énergie et les assurances. Les propriétaires, eux, doivent assumer la taxe foncière, l’entretien et les travaux, qui deviennent de plus en plus coûteux.

La santé suit immédiatement. Les cotisations de mutuelle augmentent avec l’âge, et une bonne couverture dépasse facilement 120 € par mois. À cela s’ajoutent les dépenses d’optique, les consultations, les soins dentaires, souvent mal remboursés. Pour beaucoup, cela représente un budget difficile à absorber lorsqu’on vit seul.

L’alimentation n’est pas épargnée. Avec l’inflation, faire ses courses représente désormais 250 à 300 € mensuels pour une alimentation équilibrée. Ajoutons à cela le coût de l’énergie, qui oscille entre 80 et 150 € selon le logement, et l’équation devient rapidement complexe.

Vivre seul sans s’isoler : un enjeu vital

Vivre seul ne doit pas signifier s’enfermer chez soi. Les sorties, les déplacements, les loisirs ont un prix, mais ils évitent l’isolement. Billets de train, restaurants occasionnels, clubs de loisirs… ces petits plaisirs représentent souvent 100 à 150 € par mois. Pourtant, en période de tension budgétaire, ce sont eux qui disparaissent en premier, au détriment du moral. L’isolement, lui, peut entraîner des conséquences négatives sur la santé et le bien-être.

À cela s’ajoutent les dépenses du quotidien : abonnement internet, téléphone, transport, carburant, petits équipements domestiques. Individuellement, ces coûts semblent modestes, mais alignés les uns aux autres, ils pèsent lourd, autour de 200 à 300 € par mois.

Quand la dépendance arrive après 80 ans

À partir de 80 ans, le budget change totalement. L’aide à domicile, l’adaptation du logement ou une entrée en établissement peuvent faire exploser les dépenses. Une aide quotidienne peut atteindre 500 à 1 000 € mensuels. Comme le rappelle souvent le secteur médico-social, *le maintien à domicile reste possible mais nécessite une préparation financière*. Dans ce contexte, une pension de 1 800 € apparaît parfois insuffisante.

Il devient alors nécessaire de compter sur des aides publiques, une épargne constituée à l’avance ou, si possible, un soutien familial. Anticiper reste donc essentiel pour conserver un minimum d’autonomie et de confort.

Comment anticiper avant 65 ans ?

Pour préparer sa retraite, il est utile de simuler ses futures dépenses. Il est conseillé de :

  • retirer les dépenses liées au travail ;
  • augmenter le budget santé après 70 ans ;
  • prévoir une enveloppe pour les loisirs et la vie sociale ;
  • prévoir une réserve mensuelle pour les imprévus ;

Ces repères permettent de définir une pension cible et d’ajuster ses choix : rachat de trimestres, épargne dédiée, remboursement anticipé d’un crédit immobilier. Pour ceux qui sont déjà retraités, il reste possible d’améliorer son budget en profitant des aides locales ou en mutualisant certaines dépenses avec des proches.

Au final, la pension idéale ne se limite pas à payer les factures. Elle doit permettre de vivre décemment, sans renoncer aux soins, aux liens sociaux et aux petits plaisirs qui donnent tout son sens à la retraite.


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