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En 2025, une bonne nouvelle attend certains retraités propriétaires : ils peuvent dire adieu à leur taxe foncière. Cette mesure, pensée pour soulager les foyers les plus modestes, concerne uniquement une partie des seniors. Encore faut-il bien comprendre qui est concerné et comment faire les démarches à temps.
Quels retraités sont concernés par cette exonération en 2025 ?
Attention, cette suppression ne concerne pas tous les retraités. Pour profiter de cette exonération fiscale, il faut répondre à certaines conditions très précises. En 2025, sont concernés :
- les personnes âgées de 75 ans ou plus au 1er janvier ;
- les bénéficiaires de l’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées) ;
- ceux qui touchent l’Asi (allocation supplémentaire d’invalidité) ;
- ou encore les titulaires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés).
Mais attention : l’âge ne suffit pas à lui seul. Si vous avez plus de 75 ans mais des revenus trop élevés, vous ne pourrez pas bénéficier de cette exonération. Le critère des ressources reste donc primordial.
En revanche, les retraités qui perçoivent l’Aspa ou l’Asi bénéficient automatiquement de la mesure, sans aucune démarche à faire. L’administration fiscale reçoit directement les informations nécessaires. Un vrai coup de pouce pour les foyers les plus fragiles.
Quels revenus ne faut-il pas dépasser pour y avoir droit ?
Pour pouvoir en profiter, il faut que votre revenu fiscal de référence (RFR) de 2024 reste sous un certain plafond. Celui-ci varie en fonction du nombre de parts fiscales de votre foyer. En voici les principaux repères :
- 1 part : 12 704 € ;
- 1,5 part : 16 097 € ;
- 2 parts : 19 490 € ;
- 2,5 parts : 22 883 € ;
- chaque demi-part en plus : + 3 393 €.
Ces seuils sont ajustés chaque année pour tenir compte de l’inflation et préserver un minimum de pouvoir d’achat. Pensez donc à vérifier votre avis d’imposition pour voir si vous êtes en dessous des montants indiqués.
Et si vos revenus dépassent légèrement ? Pas de panique. Un dispositif appelé « plafonnement » permet de limiter votre taxe foncière à 50 % de vos revenus, sous certaines conditions. C’est une alternative intéressante pour ceux qui frôlent les seuils sans les atteindre.
Comment faire la demande pour être exonéré ?
Selon votre situation, les démarches à suivre peuvent être très simples… ou un peu plus longues. Si vous touchez l’Aspa ou l’Asi, vous n’avez rien à faire : l’exonération s’applique automatiquement.
Pour les autres retraités, il faudra :
- vérifier votre RFR et le comparer aux plafonds ;
- contacter votre centre des impôts pour déclarer votre situation ;
- fournir les justificatifs nécessaires : avis d’imposition, attestation AAH si besoin ;
- remplir un formulaire spécifique si vous dépassez de peu les seuils.
Petit conseil : ne traînez pas ! Plus vous anticipez, plus vous avez de chances que la mesure s’applique à temps. En cas de demande tardive, vous devrez d’abord payer, puis faire une réclamation pour être remboursé. Autant éviter les mauvaises surprises.
Que faire si vous n’êtes pas éligible ?
Vous n’entrez pas dans les critères d’exonération ? D’autres leviers existent pour ne pas trop subir la taxe foncière. Le mécanisme de plafonnement selon les revenus reste accessible à un plus grand nombre.
Concrètement, si votre RFR 2023 est inférieur à 29 288 € pour une part fiscale, vous pouvez limiter votre taxe à 50 % de vos revenus. Pour cela, vous devez remplir le formulaire n°2041-DPTF-SD et le transmettre à l’administration fiscale. Cette demande est à renouveler chaque année.
Ce plafonnement peut vraiment faire la différence, surtout si vous êtes proche des seuils mais que vous ne bénéficiez pas d’une exonération totale. Et c’est souvent méconnu, donc n’hésitez pas à en parler autour de vous.
Gardez un œil sur les futures évolutions fiscales
Les règles fiscales changent vite, et les collectivités locales peuvent voter des ajustements qui ont un impact direct sur votre feuille d’impôts. Cela concerne notamment les valeurs locatives ou les taux d’imposition.
Il est donc important de rester vigilant, de vérifier régulièrement les informations sur votre espace personnel ou auprès de votre centre des impôts, et d’a