Bonne nouvelle : près de 12 millions de retraités vont voir leur pension Agirc-Arrco augmenter dès novembre

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Voilà une annonce que les retraités attendaient avec impatience. À partir du 3 novembre 2025, les pensions complémentaires versées par l’Agirc-Arrco seront revalorisées. Une hausse certes modérée, mais qui pourrait apporter un petit coup de pouce bienvenu à près de 12 millions de bénéficiaires. Alors que l’inflation continue de grignoter le pouvoir d’achat, cette revalorisation est une réponse concrète aux besoins des anciens salariés du privé, pour qui cette pension représente souvent une part essentielle des revenus mensuels.

Une augmentation prévue pour début novembre

Comme chaque année, le régime Agirc-Arrco applique une révision du montant des pensions à l’automne. Cette fois-ci, c’est le 3 novembre 2025 qui marquera le début de l’ajustement. Cette hausse est prévue dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2024-2026, qui encadre le fonctionnement du régime et sa gestion financière.

L’objectif est clair : permettre aux retraités du secteur privé de ne pas trop subir la hausse des prix, tout en garantissant la bonne santé financière du système. Même si cette revalorisation n’égale pas toujours l’inflation réelle, elle s’inscrit dans une logique d’adaptation progressive des pensions au coût de la vie.

Une formule liée à l’inflation

Le mode de calcul retenu prend en compte la hausse des prix, mais pas dans son intégralité. L’évolution est basée sur l’indice des prix à la consommation (hors tabac), établi par l’Insee. Une fois cette donnée connue, une déduction automatique de 0,4 % est appliquée, conformément à l’accord signé en 2023 entre les partenaires sociaux.

Pour 2025, la Banque de France anticipe une inflation à 1,3 %. Cela permet d’estimer une hausse autour de 0,9 % pour les pensions Agirc-Arrco. À noter que le conseil d’administration peut ajuster ce taux dans une marge de plus ou moins 0,4 %, en fonction des finances du régime et de la situation économique générale.

Ce que cela change concrètement

Une augmentation de 0,9 %, cela peut sembler faible. Pourtant, pour beaucoup de retraités, chaque euro compte. Si votre pension complémentaire s’élève à 1 000 € par mois, la hausse sera d’environ 9 € mensuels, soit un gain de 108 € sur l’année. De quoi alléger un peu certaines dépenses du quotidien, comme les factures d’énergie ou les courses.

Dans un contexte où les prix ne cessent d’augmenter, notamment dans l’alimentation et l’énergie, cette revalorisation représente un soutien bienvenu, même s’il ne couvre pas intégralement l’écart entre les revenus et les dépenses.

Un système financé par les actifs

Le régime Agirc-Arrco fonctionne par répartition. Cela signifie que les pensions versées chaque mois aux retraités sont financées par les cotisations des salariés et des employeurs du secteur privé. C’est donc un équilibre permanent entre entrées et sorties d’argent.

Pour que cette mécanique tienne la route, les gestionnaires du régime doivent veiller à ne pas déséquilibrer les comptes. D’où l’importance de moduler les revalorisations en tenant compte à la fois de l’inflation et de la santé financière globale du régime.

Cette régulation est pilotée par les partenaires sociaux, qui sont garants d’un système juste et pérenne pour les générations actuelles et futures.

Des hausses supplémentaires prévues cet été ?

Autre nouvelle à surveiller de près : certaines catégories professionnelles pourraient voir leur pension complémentaire revalorisée dès juillet 2025. Cela concernerait des cas particuliers liés à des négociations sectorielles. Les détails précis seront annoncés dans les semaines à venir.

Ce type d’ajustement, même ciblé, montre que le régime reste attentif aux besoins spécifiques de certaines professions, en particulier celles dont les revenus à la retraite sont les plus modestes.

Une adaptation nécessaire face au quotidien

Malgré son caractère modeste, cette augmentation des pensions Agirc-Arrco tombe à point nommé. Face aux hausses successives du coût de la vie, elle vient rappeler que le système cherche à suivre le rythme. Bien sûr, ce n’est pas une réponse miracle à toutes les difficultés, mais cela permet à de nombreux retraités de mieux faire face à leurs dépenses courantes.

Dans un monde en constante évolution, l’enjeu est de continuer à adapter le système tout en préservant sa stabilité. L’ajustement de novembre s’inscrit dans cette logique : accompagner, sans mettre en péril l’ensemble de l’édifice.


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