À la retraite, Marie pensait devoir renoncer aux voyages… puis elle a découvert cette aide méconnue de l’Agirc-Arrco

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À l’heure où de nombreux retraités renoncent aux vacances par manque de moyens, une aide peu connue redonne de l’espoir. C’est le cas de Marie, 72 ans, qui croyait ne plus jamais poser ses valises ailleurs que chez elle. Grâce à l’Agirc-Arrco, elle a pu changer d’air, sans se ruiner. Une opportunité que beaucoup ignorent encore, et qui mérite d’être mise en lumière.

Une aide précieuse pour ceux qui croient ne plus avoir droit au repos

Comme beaucoup de seniors, Marie vit seule avec une pension modeste. Les fins de mois sont tendues, et l’idée de partir en vacances semblait devenue un rêve lointain. Mais tout a basculé lorsqu’une assistante sociale lui a parlé d’un dispositif mis en place par l’Agirc-Arrco. Il permet aux retraités ayant peu de ressources de partir quelques jours, à moindre coût.

Après avoir constitué un dossier simple, Marie a obtenu une réponse favorable et s’est envolée pour une semaine dans un village vacances en Provence. Elle n’en revenait pas : elle pouvait partir sans puiser dans ses économies ni se priver le reste du mois.

Qui peut bénéficier de cette aide vacances ?

Cette aide est destinée aux retraités affiliés au régime complémentaire Agirc-Arrco, âgés d’au moins 60 ans et n’exerçant plus aucune activité professionnelle. Elle s’adresse en priorité à :

  • les retraités avec des revenus modestes ;
  • les personnes en situation de handicap ;
  • les veufs ou veuves percevant une pension de réversion.

Le montant de l’aide dépend des ressources. En 2025, il peut aller jusqu’à :

  • 800 € pour un revenu inférieur à 1 000 € ;
  • 500 € pour des revenus entre 1 000 et 1 500 € ;
  • 300 € au-delà de 1 500 €.

Ce soutien financier peut couvrir une partie importante du séjour, permettant ainsi à des milliers de retraités de souffler un peu sans se ruiner.

Des séjours adaptés à tous les profils

L’aide de l’Agirc-Arrco ne se limite pas à un chèque. Elle permet de choisir parmi différents types de séjours :

  • vacances en villages adaptés ;
  • séjours intergénérationnels pour partir avec ses petits-enfants ;
  • formules bien-être ou culturelles ;
  • séjours pour personnes à mobilité réduite.

Certains centres partenaires peuvent prendre en charge jusqu’à 80 % des frais, y compris le transport, l’hébergement et les activités encadrées. Un vrai coup de pouce pour celles et ceux qui n’auraient jamais osé envisager un tel départ.

Plus qu’un voyage : une bouffée d’oxygène

Pour Marie, cette semaine n’a pas seulement été synonyme de repos. Elle a retrouvé une part d’elle-même. Marcher à nouveau sans se soucier de ses douleurs, discuter autour d’un café, rire avec d’autres retraités… tout cela a eu un impact inattendu sur son moral.

Selon l’Assurance retraite, 85 % des bénéficiaires affirment que ces séjours améliorent leur bien-être. Ce n’est pas seulement une question d’évasion, mais de lien social, de retrouvailles avec soi-même, de confiance retrouvée.

Un message fort : oser demander

“N’attendez pas qu’on vous tende la main. Allez chercher ce qui vous revient, confie Marie, encore émue par cette parenthèse enchantée. De retour chez elle, elle ne pense déjà plus qu’à repartir l’année prochaine. Direction la Bretagne, cette fois.

Son conseil est simple : ne pas hésiter à se renseigner, à faire les démarches, à en parler autour de soi. Car cette aide existe, elle est là, et elle peut véritablement changer le quotidien de milliers de personnes âgées.

Que vous soyez concerné ou que vous connaissiez un proche qui pourrait l’être, parlez-en. C’est une façon de rendre la retraite un peu plus douce, et la vie, un peu plus légère.


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