Voici les traits communs des personnes qui marchent toujours très vite, selon la psychologie

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Ils filent sur les trottoirs, dépassant tout le monde, même lorsqu’aucun rendez-vous urgent ne les attend. Leur démarche rapide intrigue, amuse ou irrite. Mais selon la psychologie, ce rythme soutenu n’est pas anodin : il révèle des traits de caractère bien précis, parfois insoupçonnés.

Un état d’esprit toujours tourné vers l’action

Pour la psychologue espagnole Leticia Martín Enjuto, installée à Valence et connue pour ses analyses sur le web, marcher vite n’est pas qu’une simple habitude physique. Elle y voit le signe d’une personnalité active et orientée vers des objectifs clairs. « Ceux qui avancent d’un pas soutenu montrent souvent un esprit énergique, prêt à atteindre ses buts de manière efficace« , explique-t-elle.

Ce rythme trahirait un mental toujours en mouvement, une envie de progresser et de ne pas perdre de temps. Pour beaucoup, c’est aussi une façon naturelle de structurer leur journée, en multipliant les actions et en visant la productivité.

Des traits sociaux et une confiance affirmée

La spécialiste souligne également que l’extraversion et la proactivité sont fréquemment associées à cette habitude. Les marcheurs rapides prennent des décisions vite, s’adaptent facilement aux imprévus et apprécient les interactions sociales. Leur démarche donne aux autres une impression de leadership, d’assurance et de compétence.

Cette allure soutenue serait ainsi perçue comme une marque de confiance en soi. Dans un environnement professionnel, elle peut même inspirer le respect ou l’admiration.

Mais parfois, une pointe d’anxiété derrière la vitesse

Tout n’est pas toujours positif. Chez certains, cette vitesse cache une forme d’impatience, voire d’intolérance à la lenteur. « Il n’est pas rare que ces personnes soient frustrées par les retards et recherchent l’efficacité jusque dans les petits détails du quotidien« , précise Leticia Martín Enjuto.

Pour d’autres, la marche rapide devient presque un mode de vie imposé par la peur de manquer de temps. Cela peut mener à exiger trop de soi-même et à négliger les moments de repos. Dans les cas extrêmes, la psychologue parle même d’addiction au faire, lorsque la valeur personnelle se mesure uniquement à la productivité, au détriment du bien-être émotionnel.

Une étude internationale qui alerte

Le psychologue britannique Richard Wiseman a mené une étude dans 34 villes du monde en chronométrant les passants. Résultat : les personnes qui marchent vite montrent aussi davantage de signes de stress et de nervosité, surtout lorsqu’elles se retrouvent bloquées derrière des marcheurs plus lents.

Cette corrélation entre vitesse et tension psychologique amène à réfléchir : la rapidité constante serait-elle réellement bénéfique, ou cache-t-elle un stress latent que l’on refuse de voir ?

Prendre conscience de son rythme

Pour Leticia Martín Enjuto, la clé est d’observer son comportement. « Demandez-vous pourquoi vous maintenez ce rythme accéléré. Est-ce par habitude, par plaisir, ou par peur de perdre du temps ? » Une fois la réponse trouvée, il devient plus facile de rééquilibrer sa cadence et de renouer avec des moments de lenteur.

Ralentir, même ponctuellement, permettrait de mieux apprécier son environnement, de savourer les instants simples et de réduire le poids mental lié à la performance permanente.

En définitive, marcher vite n’est ni bon ni mauvais en soi. Ce qui compte, c’est de comprendre ce qui motive cette allure. Entre efficacité et pression, équilibre et surmenage, la différence tient parfois à une simple décision : celle de lever un peu le pied… et de profiter de la marche autant que de la destination.


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