Si l’on recense plus de 14 000 places d’hébergement temporaire dans le secteur gérontologique, on considère également que ces places fonctionnent globalement à seulement 50% de leurs capacités du fait de plusieurs facteurs dont les principaux sont les suivants :
- Essaimage inapproprié des places ;
- Organisation interne inadaptée à cette pratique qui diffère de celle de l’hébergement permanent ;
- Utilisation souvent réservée aux seuls stages préparatoires à une admission définitive ;
- Manque de visibilité, de souplesse et de réactivité de l’offre ;
- Manque de diversification de l’offre vers des formules sans séparation ;
- Manque d’information et reste à charge trop important pour les usagers ;
- Difficultés administratives insurmontables ou bloquantes pour les proches aidants ;
- …
Le 1er objectif à atteindre nous paraît être de rendre plus accessible l’offre de répit aux personnes concernées. Cela passe par des dispositions financières adaptées, de l’information, la simplification administrative, ou encore la mise en place de dispositifs de soutien associés.
Le 2nd objectif n’est pas, comme on l’a fait à chaque plan depuis des années, de créer de nouvelles places temporaires par milliers, mais de faire fonctionner correctement les places qui existent.
C’est le sens de nos propositions rassemblées dans le mémoire que vous pouvez télécharger ci-dessous sous les deux titres suivants :
- Faciliter l’accès aux formules de répit et mieux soutenir les aidants.
- Optimiser l’emploi du dispositif d’hébergement temporaire, le diversifier et le renforcer.
Vous pouvez aussi consulter les autres contributions sur le site Internet du ministère (lien ci-dessous)