Alors que le système de prise en soin de la perte d’autonomie tend de plus à plus à s’appuyer sur l’implication des proches aidants, France Alzheimer et maladies apparentées souhaite, à l’occasion de la 23e Journée mondiale Alzheimer, alerter sur les difficultés que rencontrent nombre d’entre eux, contraints de concilier ce rôle avec l’exercice d’une activité professionnelle.
Compte-tenu de la contribution qu’ils apportent, et du poids dont ils allègent ainsi la collectivité, il est en effet plus que légitime que ces aidants soient reconnus et soutenus, dans la préservation de leur activité professionnelle notamment. Et en la matière, l’effort doit être collectif ! Entreprises, responsables politiques, partenaires sociaux, organismes de protection sociale, acteurs associatifs...tous doivent prendre conscience du rôle, voire de la responsabilité, qui est la leur.
Dans cet objectif, France Alzheimer et maladies apparentées souhaite contribuer à faire émerger un débat constructif au sein de l’espace public. Aussi, dans un Livre blanc remis au Gouvernement le 21 septembre, l’Association appelle l’ensemble des parties prenantes à réfléchir collectivement afin de trouver des réponses efficaces aux besoins des aidants en activité professionnelle.
Appuyée dans sa réflexion par le témoignage de personnalités issues de divers horizons, l’Association formule plusieurs propositions qui, loin de constituer un plan d’action unique et rigide, ont davantage vocation à poser les premières bases d’une discussion collective.
En savoir plus sur les propositions de France Alzheimer
Face à la diversité des situations, il est aujourd’hui indispensable de faire preuve d’imagination et de souplesse pour trouver des réponses globales et innovantes aux besoins des aidants et ainsi leur permettre de mieux concilier vie privée et activité professionnelle.
Joël Jaouen
Président de France Alzheimer et maladies apparentées
Le GRATH relève dans ce livre blanc les propositions suivantes de l'Association :
- D'améliorer et renforcer l’offre de répit et ainsi rattraper notre retard en la matière
- De permettre un vrai choix entre accueil en établissement et vie à domicile en développant le nombre de places en structures d’accueil collectif et en agissant sur les coûts de celles-ci.
- De développer les accueils familiaux temporaires et permanents, et former les familles accueillantes.