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Gérer ses revenus fonciers en optimisant sa fiscalité, c’est un vrai défi pour beaucoup d’investisseurs immobiliers. En 2025, connaître les règles en vigueur est essentiel pour protéger son patrimoine et maximiser ses gains. Cet article vous guide pas à pas pour réduire vos impôts liés aux revenus fonciers, en passant en revue les régimes d’imposition, l’intérêt du déficit foncier et les dispositifs à ne pas manquer.
Les bases à connaître sur les revenus fonciers
Avant toute chose, il faut comprendre que la fiscalité varie selon la nature de vos revenus immobiliers. Que ce soit les loyers d’un logement vide, les dividendes issus de SCPI ou les revenus d’une SCI, chaque cas suit des règles différentes qui influencent votre imposition.
Voici un résumé rapide :
- Locations vides : Les loyers encaissés sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Deux régimes peuvent s’appliquer : micro-foncier ou réel ;
- SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Ces placements mutualisent les risques, mais les dividendes sont généralement considérés comme des revenus fonciers, sauf quand ils proviennent de biens à l’étranger, soumis à une fiscalité plus douce ;
- SCI (Société Civile Immobilière) : Si elle est imposée à l’impôt sur le revenu, les revenus suivent le régime classique. En revanche, une SCI soumise à l’impôt sur les sociétés bénéficie d’un traitement fiscal différent qui peut parfois être plus favorable.
Ce choix de structure est donc primordial pour bien gérer votre fiscalité selon vos objectifs patrimoniaux.
Micro-foncier ou régime réel : quel choix faire ?
Le régime fiscal choisi est la clé pour optimiser vos impôts. Deux options s’offrent à vous :
- Micro-foncier : Il s’applique automatiquement si vos revenus locatifs bruts ne dépassent pas 15 000 € par an. Un abattement forfaitaire de 30 % est alors appliqué, ce qui simplifie la déclaration. En revanche, vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles, ce qui peut pénaliser si vos dépenses sont élevées ;
- Régime réel : Obligatoire au-delà de 15 000 € de revenus bruts, ce régime permet de déduire toutes vos charges : intérêts d’emprunt, travaux, frais de gestion, assurances, etc. C’est souvent le meilleur choix pour réduire votre revenu imposable, surtout si vous générez un déficit foncier.
Déficit foncier : un levier fiscal toujours puissant
Le déficit foncier reste en 2025 un outil incontournable, surtout si vous avez des biens qui demandent des travaux. Il se produit quand vos charges déductibles dépassent vos revenus locatifs.
Quels bénéfices en tirer ?
- Réduire votre revenu global imposable : vous pouvez déduire jusqu’à 10 700 € par an, ce qui allège considérablement vos impôts selon votre tranche marginale ;
- Reporter l’excédent : si votre déficit est supérieur à cette limite, la partie non utilisée peut être reportée sur vos revenus fonciers pendant dix ans, pour optimiser votre fiscalité sur le long terme.
Pour maximiser cet avantage, il est conseillé de planifier vos travaux avant la location et d’étaler vos dépenses sur plusieurs années si possible.
En résumé, bien maîtriser les règles fiscales liées aux revenus fonciers vous permet de faire des économies substantielles et de faire fructifier sereinement votre patrimoine immobilier.