Squats : « J’ai testé la planche à 11€ » : zoom sur cette astuce anti-squat validée par la police

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En France, le fléau des squats fait trembler de nombreux propriétaires. Se retrouver face à un logement occupé illégalement est une véritable angoisse. Pourtant, une astuce toute simple, validée par les forces de l’ordre, pourrait bien changer la donne. Elle coûte moins de 15 €, se met en place rapidement et pourrait sauver votre bien immobilier. Explications.

Le squat, un cauchemar qui touche des milliers de logements

Les logements vides sont la cible idéale pour les squatteurs. On estime qu’en France, plus de 3 millions de logements sont vacants, et plusieurs milliers subiraient un squat chaque année. Ces occupants illégaux ne se contentent pas d’investir les lieux : certains vont jusqu’à changer les serrures ou réaménager la maison, comme s’ils en étaient les propriétaires. Pour les victimes, c’est souvent un enfer administratif et judiciaire pour récupérer leur bien. Face à des procédures longues et complexes, les propriétaires se retrouvent démunis, parfois pendant des mois, voire des années.

Le problème, c’est que dès qu’un logement est occupé illégalement depuis plus de 48 heures, les démarches pour expulser les squatteurs deviennent beaucoup plus compliquées. Il faut passer par des décisions de justice et obtenir l’autorisation des forces de l’ordre. Cela explique pourquoi de plus en plus de propriétaires cherchent des solutions pour protéger leur bien avant qu’il ne soit trop tard.

Une méthode simple pour contrer les squatteurs

Un propriétaire a eu une idée aussi efficace qu’économique : clouer des planches solides sur toutes les ouvertures du logement, des portes jusqu’aux fenêtres. Le principe est simple : bloquer l’accès au bien ou piéger les squatteurs déjà à l’intérieur. Ces derniers se retrouvent alors face à un dilemme : rester enfermés ou casser les planches pour sortir, ce qui constitue un délit.

L’avantage de cette technique est qu’elle est facile à mettre en œuvre. Avec quelques planches et des clous achetés en magasin de bricolage pour moins de 15 €, un propriétaire peut renforcer efficacement la sécurité de son logement. Et contrairement à des systèmes d’alarme ou de télésurveillance, cette solution ne nécessite aucun abonnement ni installation coûteuse.

Pourquoi cette technique séduit les autorités ?

La vraie force de cette astuce, c’est qu’elle pousse les squatteurs à commettre des dégradations. Et contrairement à l’occupation illégale, casser des installations ou des fermetures constitue une infraction clairement punie par la loi. Cela permet au propriétaire de déposer plainte plus facilement et de solliciter l’intervention de la police sans passer par des mois de démarches complexes. Les forces de l’ordre peuvent ainsi agir plus rapidement, car les faits sont flagrants.

Les policiers et gendarmes voient d’un bon œil cette manière de protéger son bien. Elle reste dans le cadre légal et permet de renforcer la lutte contre les occupations abusives. De plus, elle envoie un signal clair aux squatteurs : la maison est bien défendue, inutile d’essayer d’y entrer.

Une solution à la fois économique et dissuasive

Pour moins de 15 €, un simple lot de planches permet de protéger son bien. Pas besoin d’investir dans des systèmes coûteux ou des serrures ultra-sécurisées. Cette méthode artisanale fait ses preuves sur le terrain et envoie un message clair aux squatteurs : ici, c’est protégé. Même si elle peut sembler extrême, elle s’avère redoutablement efficace et parfaitement légale.

En complément, certains experts conseillent de coupler cette méthode à d’autres précautions : prévenir les voisins ; simuler une présence grâce à des minuteries qui allument les lumières ; faire surveiller le bien régulièrement. Ces petites astuces supplémentaires rendent la tâche encore plus difficile aux intrus.

Des régions plus touchées que d’autres

Certaines zones du pays sont plus sensibles au phénomène des squats. Les grandes villes comme Paris, Marseille ou Nice, et les zones touristiques où les logements restent vacants une partie de l’année sont particulièrement visées. Les maisons de vacances et les résidences secondaires sont des cibles privilégiées, surtout en dehors des périodes touristiques où elles sont inoccupées.

Face à cela, les propriétaires redoublent de vigilance, et les astuces simples comme les planches connaissent un vrai succès sur le terrain. Le bouche-à-oreille et les conseils partagés sur les forums ou les réseaux sociaux contribuent aussi à populariser cette solution.

Que faire si votre logement est déjà occupé ?

Si malgré toutes vos précautions votre bien est squatté, il n’est pas trop tard. Installer des planches sur les ouvertures peut encore aider, en forçant les intrus à la faute. Bien sûr, cela doit se faire dans le respect de la loi et en évitant toute mise en danger. L’idéal reste de prévenir au maximum ce type d’occupation en combinant plusieurs techniques : fermer les volets ; couper l’électricité et l’eau ; signaler toute absence prolongée au voisinage ; poser des affichettes indiquant que le logement est surveillé.

En définitive, face à un problème aussi complexe que le squat, des solutions simples comme les planches peuvent faire toute la différence. Peu coûteuse et facile à mettre en œuvre, cette méthode attire même l’attention des autorités qui y voient un allié précieux dans la lutte contre les occupations illégales. Un petit investissement qui peut éviter bien des tracas.


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