Urgent : près de 4 millions de personnes doivent payer cet impôt avant la fin de l’année

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Alors que la taxe d’habitation sur les résidences principales a disparu depuis 2023, certains propriétaires doivent encore s’acquitter de cet impôt. En particulier ceux qui possèdent une résidence secondaire ou un logement vacant. Cette année, dans certaines communes, la facture pourrait même grimper jusqu’à 60 %.

Qui doit encore payer la taxe d’habitation ?

La taxe d’habitation concernait autrefois tous les logements en France, mais elle a été progressivement supprimée pour les résidences principales à partir de 2018, jusqu’à disparaître totalement en 2023. Depuis, seuls restent imposables les propriétaires de résidences secondaires et de logements vacants.

Si vous êtes concerné, vous recevrez votre avis d’imposition :

  • dans votre espace particulier sur impots.gouv.fr à partir du 3 novembre pour les non-mensualisés ;
  • à compter du 17 novembre pour les mensualisés ;
  • par courrier entre le 6 et le 19 novembre pour les non-mensualisés ;
  • et entre le 21 et le 28 novembre pour les mensualisés.

Montant et date limite de paiement

Les contribuables disposent d’un peu plus d’un mois pour régler leur impôt :

  • avant le 15 décembre à minuit pour les paiements en espèces ou par chèque ;
  • avant le 20 décembre à minuit pour les paiements dématérialisés ;
  • et le 29 décembre si vous avez choisi le prélèvement automatique.

Selon un rapport de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) en 2024, environ 3,94 millions de ménages restent concernés par cette taxe, pour un montant moyen de 1.001 euros. Mais ce chiffre varie fortement selon la localisation et le type de logement : en Île-de-France, la taxe moyenne atteint 1.851 euros, et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 1.307 euros.

Pourquoi certaines communes majorent la taxe

Pour compenser la perte de revenus liée à la suppression de la taxe sur les résidences principales, certaines municipalités ont obtenu le droit de majorer la taxe sur les résidences secondaires depuis 2023. Au total, 3.690 communes peuvent appliquer cette majoration. Il s’agit souvent de villes où l’immobilier est cher, les métropoles « tendues » ou des stations balnéaires.

Cette majoration peut varier entre 5 et 60 %. Selon des chiffres de la DGFiP publiés par Radio France, 1.628 communes ont choisi d’augmenter la taxe cette année, et près de 40 % appliquent la majoration maximale de 60 %.

Parmi les villes les plus impactées figurent notamment :

  • La Rochelle ;
  • Boulogne-Billancourt ;
  • Villejuif ;
  • Villeurbanne.

D’autres grandes villes avaient déjà appliqué cette majoration maximale dès l’année dernière, comme Paris, Lyon, Marseille, Rennes ou Sète. L’objectif affiché par certaines municipalités est d’inciter les propriétaires à vendre leurs résidences secondaires, afin que ces logements puissent être rachetés par des occupants permanents.

Impact sur les propriétaires et locataires

Ces hausses concernent principalement les zones dites « tendues », où la demande de logements dépasse largement l’offre. Pour les propriétaires, le passage de la taxe d’habitation à une majoration importante peut représenter un budget supplémentaire conséquent. Pour les locataires de résidences secondaires louées en saison, l’impact indirect peut se répercuter sur les loyers ou les charges.

Il est donc important de vérifier votre avis d’imposition dès sa réception et de préparer votre paiement pour éviter tout retard. Les outils en ligne proposés par impots.gouv.fr permettent de suivre facilement votre situation et d’accéder à l’attestation de taxe d’habitation actualisée.

Ce qu’il faut retenir

En résumé :

  • La taxe d’habitation reste due uniquement pour les résidences secondaires et logements vacants ;
  • Environ 4 millions de contribuables sont concernés, pour un montant moyen de 1.001 euros ;
  • Certaines communes peuvent appliquer une majoration allant jusqu’à 60 % pour compenser la suppression sur les résidences principales ;
  • Les paiements doivent être effectués entre le 15 et le 29 décembre selon le mode choisi ;
  • Les propriétaires doivent vérifier leur avis et ajuster leur budget en conséquence.

En restant attentif à votre avis d’imposition et aux spécificités locales, il est possible d’anticiper cette dépense et d’éviter les mauvaises surprises de fin d’année.


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