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Depuis avril 2025, les cyclistes français doivent composer avec une nouvelle règle qui bouleverse l’usage de leurs éclairages. Cette mesure, visant à uniformiser la signalisation lumineuse sur la route, peut coûter cher en cas de non-respect. Retour sur ce qui change et sur les conséquences à connaître pour rouler tranquille et en toute sécurité.
Une nouvelle règle sur les feux arrière des vélos
La Sécurité routière a modifié les règles concernant l’éclairage des vélos. Le point principal ? Les feux arrière rouges ne doivent plus clignoter dans la majorité des cas. Désormais, seuls les feux fixes sont autorisés pour signaler la présence du cycliste. Cette harmonisation a pour but d’éviter toute confusion avec les signaux d’urgence ou autres avertissements que l’on croise sur la route.
En effet, les feux fixes offrent une meilleure perception de la distance et de la position du vélo, surtout pour les automobilistes qui suivent. Cette clarté visuelle est essentielle pour prévenir les accidents et fluidifier la circulation.
Pour bien comprendre, il faut distinguer les différents types d’éclairages et équipements :
- Feux clignotants directionnels ;
- Éclairages fixes de position obligatoires ;
- Dispositifs réfléchissants recommandés ;
- Accessoires lumineux complémentaires optionnels.
Les cyclistes empruntant des infrastructures spécifiques comme les ronds-points à la hollandaise devront redoubler d’attention pour respecter ces nouvelles consignes lors de leurs manœuvres.
Amendes et exceptions : ce qu’il faut savoir
Rouler avec un feu arrière rouge clignotant hors des cas autorisés expose à une amende de 11 euros. Ce tarif peut sembler léger, mais attention : en cas de récidive, la sanction peut grimper. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des équipements modernes permettent de passer facilement du mode clignotant au mode fixe, il suffit donc de vérifier ses réglages.
Cependant, la réglementation prévoit quelques cas où le clignotant reste toléré :
- En journée avec une visibilité parfaite : clignotant autorisé
- La nuit ou par faible luminosité : feux fixes obligatoires ;
- Pour signaler un changement de direction : clignotant permis
Malgré ces exceptions, il est conseillé aux cyclistes de privilégier systématiquement le mode fixe afin d’éviter toute ambiguïté lors des contrôles routiers, qui se multiplient notamment dans les grandes villes sur les pistes cyclables.
Comment rester visible et en sécurité malgré ces règles ?
Pour l’éclairage avant, les règles sont un peu différentes. Un feu blanc fixe est obligatoire la nuit, mais il est aussi possible d’ajouter des accessoires lumineux sur ses vêtements, sacs ou casques. Ces compléments sont non seulement permis, mais recommandés pour augmenter la visibilité.
Voici quelques bonnes pratiques pour circuler en toute sécurité :
- Installer un feu avant blanc fixe puissant ;
- Utiliser un feu arrière rouge en mode fixe conforme ;
- Porter des vêtements haute visibilité avec bandes réfléchissantes ;
- Ajouter des éléments réfléchissants sur roues et pédales ;
- Vérifier régulièrement l’état et le fonctionnement de son éclairage.
Respecter ces conseils, associés au respect de la nouvelle réglementation, améliore nettement la sécurité, notamment la nuit ou par mauvais temps. La visibilité reste le point clé pour protéger les cyclistes et tous les usagers de la route.
Les fabricants ont d’ores et déjà adapté leurs produits pour répondre à cette norme. Beaucoup proposent aujourd’hui des éclairages faciles à régler, qui permettent de passer du mode clignotant au mode fixe en un clic selon les besoins.
En résumé, cette nouvelle réglementation oblige les cyclistes à revoir leurs habitudes d’éclairage. En privilégiant des feux fixes et en soignant leur visibilité globale, ils roulent plus sereinement tout en évitant les sanctions. Une évolution qui vise avant tout à renforcer la sécurité de tous sur la route.