Mauvaise nouvelle : la taxe augmente de 40 € et tous les foyers seront touchés dès 2026

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À partir de 2026, une nouvelle hausse fiscale frappera tous les ménages français. Elle concerne la taxe sur les ordures ménagères, directement liée à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Voici ce qui va changer et pourquoi cette mesure va alourdir votre facture.

Une hausse inévitable liée au traitement des déchets

Le budget 2026 acte une hausse importante de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Cette taxe, qui concerne le traitement et l’enfouissement des déchets, passera de 65 à 105 euros la tonne d’ici 2030. En clair, plus les déchets sont enfouis, plus cela coûtera cher aux communes… et donc, aux habitants.

Les collectivités locales, déjà sous pression financière, n’auront d’autre choix que de répercuter cette hausse sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Résultat : une augmentation moyenne estimée à environ 40 euros par an et par foyer, touchant aussi bien les propriétaires que les locataires, via les charges récupérables.

Pourquoi la TGAP flambe-t-elle jusqu’en 2030 ?

Cette hausse s’inscrit dans une logique environnementale. L’État veut réduire la part des déchets enfouis, jugés trop polluants, et encourager le recyclage ou la valorisation énergétique. En augmentant le coût de l’enfouissement, le gouvernement espère pousser les collectivités à revoir leurs pratiques.

Mais cette stratégie, si vertueuse sur le papier, pèse lourdement sur les budgets municipaux. Les villes doivent désormais financer des infrastructures plus coûteuses et des filières de tri plus complexes. Et cette pression financière finit, inévitablement, par retomber sur les contribuables.

Comment cette hausse va-t-elle se traduire sur votre facture ?

La TEOM concerne aujourd’hui plus de 30 millions de foyers. Fixée par les communes, elle est intégrée à la taxe foncière, mais peut être refacturée aux locataires. Avec la TGAP qui grimpe, les entreprises de gestion des déchets ajustent leurs tarifs, forçant les collectivités à augmenter les taux appliqués localement.

Dans les faits, cela représente jusqu’à 40 euros supplémentaires par an pour chaque foyer, selon les estimations. Une hausse difficilement évitable, car elle touche la quasi-totalité du territoire. Même les ménages modestes, déjà fragilisés par l’inflation et la fiscalité locale, verront leurs charges augmenter.

Peut-on échapper à cette hausse ?

À titre individuel, il est quasiment impossible d’éviter cette hausse, sauf à réduire drastiquement sa production de déchets. En revanche, des solutions collectives peuvent aider à freiner la tendance :

  • mieux trier pour diminuer le volume de déchets résiduels ;
  • adopter des habitudes de consommation responsables ;
  • soutenir les initiatives locales de tri et de compostage ;
  • participer aux consultations municipales sur la gestion des déchets.

Certaines communes expérimentent aussi la tarification incitative : la facture dépend du poids ou du nombre de levées de poubelle. Mais ces dispositifs restent rares et souvent complexes à mettre en place à grande échelle.

Pourquoi les montants varient-ils selon les villes ?

Le montant de la TEOM diffère fortement d’une région à l’autre. Tout dépend des choix politiques locaux, des contrats signés avec les prestataires, ou encore du niveau d’investissement dans les infrastructures écologiques.

À titre d’exemple, un habitant d’Aix-en-Provence paie en moyenne 243 euros par an, contre moins de 70 euros pour un Brestois. Ces écarts montrent à quel point la gestion locale influence le coût de la taxe. Suivre les décisions de sa municipalité permet donc de mieux comprendre l’évolution de sa facture.

Comment limiter l’impact chez soi ?

Certains gestes simples peuvent atténuer les effets de cette hausse, tout en ayant un impact positif sur l’environnement :

  • réduire le gaspillage et acheter en vrac ;
  • composter les déchets organiques ;
  • privilégier les produits sans emballage plastique ;
  • vérifier le détail des charges locatives ou de la taxe foncière pour anticiper les augmentations.

Ces petits changements peuvent paraître anecdotiques, mais sur la durée, ils permettent de limiter les coûts — surtout dans les communes appliquant une tarification au poids ou à la levée.

En conclusion

La hausse de la taxe sur les ordures ménagères liée à l’évolution de la TGAP est désormais inévitable. Tous les foyers seront concernés, à des degrés divers. Cette évolution rappelle combien nos choix de consommation et nos engagements locaux ont un impact direct sur notre portefeuille.

Et vous, que pensez-vous de cette hausse de 40 euros ? Votre commune gère-t-elle efficacement la question des déchets ? N’hésitez pas à partager votre avis et vos astuces pour alléger la facture !


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