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- À quoi sert exactement l’assurance chômage ?
- Combien de temps peut-on toucher l’ARE ?
- Fin de droit : quelles alternatives pour continuer à percevoir une aide ?
- Comment rebondir après une période de chômage ?
- Mettre à jour son CV et renforcer sa présence en ligne
- Transformer la période d’inactivité en atout
- Se former encore et toujours
- Postuler de façon ciblée
- Préparer les entretiens
Quand les indemnités chômage s’arrêtent, la question devient vite pressante : comment continuer à vivre décemment ? En 2025, plusieurs aides existent encore pour ceux qui arrivent en fin de droits. Mais entre conditions, montants et démarches, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Voici un tour d’horizon des options qui peuvent vous aider à garder la tête hors de l’eau.
À quoi sert exactement l’assurance chômage ?
L’assurance chômage est là pour soutenir financièrement ceux qui perdent leur emploi sans l’avoir choisi. Elle se traduit par l’allocation d’aide au retour à l’emploi, mieux connue sous le nom d’ARE. Pour en bénéficier, il faut :
- avoir travaillé au moins 6 mois sur les 24 derniers ;
- être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de France Travail ;
- ne pas avoir démissionné sans motif légitime.
Le montant de l’ARE est calculé à partir des anciens salaires. En général, il représente environ 57 % du salaire journalier de référence.
Combien de temps peut-on toucher l’ARE ?
La durée de l’indemnisation dépend à la fois de votre âge et de votre ancienneté dans l’emploi. Depuis avril 2025, les règles sont les suivantes :
- Moins de 55 ans : jusqu’à 18 mois d’indemnisation ;
- 55 ou 56 ans : jusqu’à 22 mois et demi ;
- 57 ans et plus : jusqu’à 27 mois.
La demande se fait directement sur le site de France Travail, en fournissant les pièces justificatives demandées.
Fin de droit : quelles alternatives pour continuer à percevoir une aide ?
Quand l’ARE s’arrête, tout n’est pas perdu. D’autres aides existent, en fonction de votre parcours, de votre situation familiale et de vos ressources. Voici les principales options.
L’allocation de solidarité spécifique (ASS)
Elle s’adresse aux chômeurs qui ont épuisé leurs droits et qui peuvent justifier d’au moins 5 ans de travail sur les 10 dernières années. Cette aide est soumise à conditions de ressources. Vos revenus mensuels ne doivent pas dépasser 1 353,10 €.
Le montant de l’ASS est de 579,90 € par mois, versés en moyenne 6 mois, avec possibilité de renouvellement. La bonne nouvelle : si vous y avez droit, France Travail vous la verse automatiquement.
L’aide forfaitaire de fin de droit (AFD)
Si vous ne remplissez pas les conditions pour l’ASS, une aide unique d’environ 350 € peut vous être versée. C’est ce qu’on appelle l’AFD, calculée sur la base de la partie fixe de l’ARE (multipliée par 27).
Aucune démarche à faire si vous êtes éligible : le versement est automatique.
Le revenu de solidarité active (RSA)
Destiné aux personnes sans revenu ou avec des ressources très faibles, le RSA peut prendre le relais. Depuis 2025, toute personne percevant le RSA est automatiquement inscrite à France Travail. Elle doit aussi s’engager dans un plan d’actions personnalisé.
Le montant du RSA dépend du nombre de personnes dans le foyer :
- 646 € pour une personne seule ;
- 970 € pour un couple sans enfant.
Il faut déposer un dossier (en ligne, par courrier ou auprès de la CAF ou d’une association agréée). En cas de refus, vous pouvez contester la décision auprès du président du département ou même du tribunal administratif.
Comment rebondir après une période de chômage ?
Une fois les aides terminées, il devient indispensable de retrouver un emploi. Mais comment se remettre en selle après plusieurs mois, voire années, sans activité ? Voici quelques pistes concrètes.
Mettre à jour son CV et renforcer sa présence en ligne
Un CV à jour est votre premier allié. Il doit mettre en valeur vos compétences récentes, même celles acquises pendant la période de chômage. Pensez aussi à peaufiner votre profil sur LinkedIn et à participer à des échanges professionnels en ligne.
Transformer la période d’inactivité en atout
Ne cachez pas votre période de chômage. Parlez des formations suivies, des projets personnels ou bénévoles. Cela montrera votre volonté d’avancer. « J’ai suivi une formation en marketing digital pendant ma recherche d’emploi, ça m’a aidé à me remettre en question« , témoigne Thomas, 39 ans.
Se former encore et toujours
Pour booster votre attractivité, misez sur des formations en ligne : de nombreux modules sont gratuits. Visez les secteurs en tension ou les compétences numériques très recherchées.
Postuler de façon ciblée
Envoyer des CV à la chaîne ne sert à rien. Visez les offres qui correspondent à votre profil. Soignez votre lettre de motivation. Et n’hésitez pas à envoyer des candidatures spontanées à des entreprises qui vous inspirent.
Préparer les entretiens
Les recruteurs vous demanderont ce que vous avez fait pendant votre inactivité. Préparez une réponse claire, honnête et dynamique. Entraînez-vous avec un proche ou un coach emploi pour gagner en assurance.
Face à la fin des droits au chômage, il faut savoir rebondir vite. En cumulant les dispositifs disponibles, en valorisant ses compétences et en gardant une démarche proactive, il est possible de garder le cap jusqu’au retour à l’emploi.
