C’est confirmé : voici les 10 villes de France avec la taxe foncière la plus élevée en 2025 (votre commune est-t-elle concernée ?)

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La taxe foncière continue de grimper en 2025 et frappe certains propriétaires bien plus fort que d’autres. Dans certaines villes françaises, elle atteint des montants records, dépassant parfois 1 800 € par an. Au-delà du simple chiffre, cette dépense impacte fortement le budget immobilier et doit être anticipée avant tout achat. Tour d’horizon des villes où la taxe foncière pèse le plus sur les ménages.

Des disparités importantes entre les villes

Acquérir un logement ne se limite pas au prix affiché sur l’acte notarié. La taxe foncière est devenue un poste de dépense incontournable, capable d’augmenter considérablement le coût réel d’un achat. Selon une étude réalisée par Meilleurtaux.com sur 32 grandes villes françaises, la taxe foncière moyenne pour un appartement de 70 m² s’est élevée à 1 416 € en 2024, soit environ 118 € par mois. Mais derrière cette moyenne se cachent des écarts très importants entre les communes.

Top 10 des villes où la taxe foncière est la plus élevée

Nîmes arrive en tête avec une taxe foncière moyenne de 1 805 € par an. La ville gardoise devance :

  • Bordeaux : 1 789 € ;
  • Montpellier : 1 781 € ;
  • Nantes : 1 780 € ;
  • Nice, Le Havre, Toulouse, Strasbourg, Rennes et Paris se classent également parmi les plus élevées.

À l’inverse, certaines métropoles présentent des niveaux beaucoup plus bas : Mulhouse (974 €), Lille (1 004 €) ou Lyon (1 035 €), soit près de deux fois moins que Nîmes. Ces différences marquent l’importance de bien se renseigner sur la fiscalité locale avant de s’engager.

Un poids qui dépasse une mensualité de crédit

La taxe foncière représente aujourd’hui en moyenne 1,3 mensualité de crédit immobilier, contre 1,1 en 2023. Dans certaines villes, elle peut devenir très lourde : à Saint-Étienne, par exemple, où elle a bondi de 18,5 % en 2024, elle équivaut à 3,1 mensualités. À Nîmes ou au Havre, ce chiffre atteint 2,2 mensualités. Comme le souligne Aga Bojarska-Serres, directrice générale adjointe de Meilleurtaux : « La hausse continue des taxes foncières ne fait qu’augmenter leur poids dans le budget total des propriétaires par rapport aux mensualités de crédit ».

Une tendance à la hausse qui se poursuit

Selon la DGFip, la taxe foncière a déjà progressé de 5 % en 2024. L’Insee prévoit une nouvelle augmentation de 1,7 % pour 2025, liée à la réévaluation des valeurs locatives. Certaines grandes villes connaissent des hausses encore plus importantes : à Nice, la taxe foncière a bondi de 21 % en un an, selon SeLoger.com.

Même dans les villes où la taxe reste inférieure à une mensualité de crédit, son impact sur le budget des ménages reste notable. Pour Aga Bojarska-Serres, il est désormais essentiel de l’intégrer dans ses calculs : « Il s’agit d’un élément clé qu’il faut absolument prendre en compte dans son budget d’achat, surtout pour les primo-accédants qui ne la payaient pas en tant que locataires ».

Bien anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Face à cette augmentation constante, plusieurs réflexes sont recommandés :

  • Vérifier le montant moyen de la taxe foncière dans la commune ciblée ;
  • Intégrer cette dépense dans le calcul global du budget immobilier ;
  • Comparer différentes villes et quartiers avant de se lancer dans un achat ;
  • Prévoir une marge pour absorber les hausses annuelles éventuelles.

En résumé, la taxe foncière 2025 frappe certaines villes plus que d’autres et peut représenter plusieurs mensualités de crédit immobilier. Anticiper et se renseigner devient indispensable pour ne pas être pris au dépourvu et gérer sereinement son budget immobilier.


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