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Les détenteurs de Livret A, de LEP ou de LDDS doivent se préparer à des changements qui vont affecter leur épargne. À partir du 1er février 2026, la rémunération de ces placements réglementés devrait continuer de baisser, creusant l’écart avec l’inflation réelle et rendant le rendement de ces produits moins attractif. Pour 56 millions de Français, cette nouvelle pourrait peser sur le budget et sur la planification financière à long terme.
Pourquoi les taux d’épargne réglementée continuent de baisser
La situation s’explique par une combinaison de facteurs économiques. D’une part, l’inflation reste faible et ne génère plus de pression sur les prix. D’autre part, l’indice €ster, influencé par la Banque centrale européenne (BCE), poursuit sa baisse. Cette conjonction entraîne mécaniquement un recul du calcul du taux technique des livrets réglementés.
Selon l’INSEE, l’inflation moyenne hors tabac devrait plafonner à 1,03 % au second semestre 2025, contre 0,9 % au premier. Ce recul de l’inflation, combiné à la baisse de l’€ster, limite fortement tout espoir de hausse rapide des taux, laissant les épargnants face à un horizon morose pour leurs placements sécurisés.
L’impact de la BCE et de l’€ster sur votre épargne
Lorsque la Banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs, cela se répercute sur les taux interbancaires, dont l’€ster sert de référence. Les prévisions indiquent un €ster autour de 1,50 % fin décembre 2025, ce qui influence directement le calcul du rendement des livrets.
Résultat : le Livret A et le LDDS pourraient tomber à un taux de 1,30 % début 2026. Même après un été 2025 marqué par une baisse importante des rendements, cette nouvelle projection représente un choc pour les épargnants habitués à des revenus stables et sécurisés. Il existe toutefois des alternatives, comme des produits d’épargne offrant un taux plus élevé, mais ils demandent d’accepter un peu plus de risques.
L’érosion du pouvoir d’achat face aux taux réels
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Cette baisse progressive met en lumière le décalage entre le rendement nominal des livrets et l’inflation réelle. Chaque décision d’épargne devient cruciale. Beaucoup constatent que leur capital rapporte de moins en moins, alors que le coût de la vie ne cesse de grimper. Certains ont déjà vécu des surprises désagréables, voyant le solde de leur Livret A fondre brusquement à cause de mécanismes étatiques ou de révisions de taux.
Les projections pour 2026
Voici les perspectives pour les principaux livrets réglementés au 1er février 2026 :
- Livret A : après être passé de 2,40 % à 1,70 % en août 2025, il pourrait tomber à 1,30 % ;
- LDDS : son taux suivra la même tendance que le Livret A ;
- LEP : malgré un différentiel d’un point au-dessus du Livret A, il pourrait reculer à 2,30 % ;
- CEL : le compte épargne logement passerait de 1,50 % à 1,25 %.
Cette répétition de baisses oblige les Français à repenser leurs placements et à chercher des alternatives plus performantes.
Quelles solutions pour protéger son épargne ?
Pour contrer la baisse des taux, il est conseillé de diversifier ses placements. Certaines options permettent d’obtenir de meilleurs rendements, comme :
- l’assurance-vie ;
- les comptes à terme ;
- les placements sur les marchés financiers.
Cependant, ces alternatives impliquent souvent une prise de risque plus importante. Nombreux restent attachés aux livrets réglementés pour la garantie du capital et la liquidité immédiate, mais la vigilance est désormais indispensable.
Protéger son pouvoir d’achat sur le long terme
Avec des taux qui s’éloignent de l’inflation, repenser sa stratégie d’épargne devient incontournable. Associer la sécurité des livrets à des solutions offrant un rendement réel plus élevé, même avec un peu d’incertitude, peut être une piste intéressante. L’équilibre entre diversification, liquidité et performance reste la clé pour maintenir son pouvoir d’achat malgré la baisse des taux.
Pour les millions de Français concernés, le message est clair : surveiller l’évolution des taux et adapter sa stratégie d’épargne est désormais plus que jamais nécessaire. Face à un horizon de rendement limité, anticiper et diversifier devient le meilleur moyen de protéger son capital et d’éviter les mauvaises surprises financières.
