Bonne nouvelle : pendant ces 10 jours, vous pouvez donner de l’argent à vos proches sans payer d’impôts

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Peu de Français le savent, mais il existe un dispositif légal permettant de transmettre de l’argent à ses proches sans taxation. Appelé présent d’usage, ce mécanisme reconnu par l’administration fiscale autorise des dons exonérés lors d’événements particuliers. Anniversaires, mariages, réussites scolaires ou fêtes religieuses offrent ainsi une fenêtre unique pour aider sa famille en toute légalité.

Qu’est-ce qu’un présent d’usage ?

Le présent d’usage est un don ponctuel réalisé à l’occasion d’un événement marquant. Contrairement à une donation classique, il ne relève pas de la fiscalité successorale. Il peut s’agir d’argent liquide, de virement, de chèques, de bijoux ou de biens matériels, à condition que le montant reste proportionné aux ressources du donateur.

Ce dispositif permet de transmettre un petit coup de pouce financier sans bouleverser sa succession. Offrir une somme pour Noël, l’Aïd el-Kebir ou une réussite scolaire est ainsi parfaitement légal et exonéré d’impôts, tant que le geste reste ponctuel et proportionné aux revenus.

Quelles occasions permettent un don exonéré ?

Il n’existe pas de liste officielle, mais certaines fêtes et événements sont traditionnellement reconnus par l’administration fiscale :

  • Noël, 1er janvier, Pâques, Ascension ;
  • Pentecôte (9 juin), Assomption (15 août) ;
  • Aïd el-Fitr, Aïd el-Kebir, Pessah, Yom Kippour ;
  • Anniversaires, mariages, naissances ;
  • Réussite scolaire, fête des mères ou des pères, dates spécifiques comme le 29 mai ou le 1er octobre ;

Ces occasions permettent d’effectuer un don en toute sécurité fiscale. Il est néanmoins conseillé de conserver une preuve écrite ou bancaire du don, pour justifier du caractère exceptionnel si l’administration venait à demander des informations.

Quels montants sont possibles sans risque fiscal ?

Le principe central du présent d’usage repose sur la proportionnalité. Il n’existe pas de plafond légal strict, mais un don représentant 1 à 3 % du patrimoine total est généralement accepté. L’idée est d’éviter de mettre en difficulté le donateur financièrement.

Si la somme paraît disproportionnée, l’administration peut requalifier le don en donation classique, soumise à la fiscalité successorale et aux droits de succession. Par exemple :

  • 500 euros à un enfant pour sa réussite scolaire lors de Pessah ;
  • 1 000 euros à un petit-fils pendant l’Aïd el-Fitr ;
  • Virement bancaire à un neveu pour son mariage célébré à Yom Kippour ;

Tant que ces dons restent raisonnables, ils bénéficient de l’exonération fiscale et ne sont pas soumis aux droits de succession immédiats.

Présents d’usage et donations classiques : quelle différence ?

Seuls les présents d’usage exonérés lors de fêtes ou d’événements spéciaux échappent à l’impôt. Les donations manuelles ou notariées restent soumises aux règles fiscales habituelles. Si le montant dépasse le seuil du raisonnable ou n’est pas lié à un événement précis, le don peut être requalifié et taxé selon la fiscalité successorale classique.

Points de vigilance avant d’effectuer un don

Même si la législation est souple, il est crucial de conserver des preuves du don :

  • Virement bancaire mentionnant l’objet du don ;
  • Copie de lettre ou attestation signée ;
  • Justificatif de l’événement exceptionnel (anniversaire, mariage, réussite scolaire) ;

Ces éléments sécurisent le don et évitent d’éventuels conflits entre héritiers ou problèmes avec l’administration fiscale. En cas de doute, il est recommandé de consulter un notaire, qui saura distinguer un présent d’usage d’une donation taxable et guider selon les objectifs patrimoniaux.

Le site officiel du service public met également à jour toutes les informations sur les plafonds et démarches déclaratives éventuelles. Cela permet de rester informé et d’agir en conformité avec la loi.

Transmettre son patrimoine en toute légalité

Donner de l’argent à ses proches lors de fêtes religieuses ou d’événements familiaux est une pratique ancienne, désormais encadrée. L’essentiel est de respecter la proportionnalité et le caractère ponctuel du geste. Multiplier ces présents d’usage au fil des années, de Noël à l’Ascension, en passant par l’Aïd ou Pessah, permet d’optimiser la transmission de patrimoine sans fraude ni risque fiscal, tout en respectant le cadre légal.

En adoptant cette méthode, chacun peut aider ses proches tout en restant serein face à l’administration fiscale, et profiter de ces occasions pour marquer les moments importants de la vie familiale et religieuse.


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