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Au cœur de l’été, une propriétaire de 78 ans a enfin pu récupérer son appartement à Nantes, occupé depuis l’automne 2023 par une famille de migrants avec de jeunes enfants. Une situation qui semblait bloquée jusqu’à l’intervention de plusieurs élus et la médiatisation de l’affaire.
Une situation bloquée depuis presque deux ans
La propriétaire, âgée de 78 ans, et sa fille ont dû patienter près de deux ans pour reprendre possession de leur bien situé dans le quartier Dalby. Le logement avait été occupé sans autorisation par une famille de migrants, et la justice avait suspendu l’arrêté d’expulsion en mai 2025 en raison de la vulnérabilité des occupants. Cette décision avait créé une impasse juridique pour la famille propriétaire.
Face à cette impasse, la médiatisation de l’affaire et l’intervention de plusieurs élus de bords politiques différents ont permis de débloquer la situation. La famille a finalement été relogée, permettant ainsi aux deux femmes de récupérer leur appartement.
Un retour éprouvant pour la propriétaire
La reprise de l’appartement n’a pas été simple. La fille de la propriétaire raconte un moment traumatisant lorsqu’elle a croisé la famille le jour de la restitution : « Les occupants devaient partir à 16 heures et, jusqu’à minuit, ils étaient dans les couloirs en train d’enlever leurs affaires ». Derrière eux, de nombreux objets ont été laissés, parmi lesquels un frigo, un lave-linge, des matelas, mais aussi des convecteurs électriques présentant des signes de surchauffe et un chauffe-eau électrique branché à la place de l’ancien au gaz.
« L’appartement était assez dégradé, avec beaucoup de déchets qui ont été laissés à l’intérieur, il a fallu le vider. Les travaux pour le remettre en état sont en cours. C’est une situation très lourde », confie la jeune femme, rappelant le poids psychologique et financier de cette épreuve, d’autant que la propriétaire ne dispose que d’une petite retraite.
Une sécurité compromise
Au-delà des dégâts matériels, la sécurité de l’immeuble avait été compromise. La porte d’entrée était bloquée avec du papier absorbant, laissant l’accès libre aux parties communes. Les convecteurs et le chauffe-eau électrique posaient également un risque sérieux. La fille de la propriétaire résume : « On se dit qu’il aurait pu se passer quelque chose de catastrophique ». Ces menaces ont amplifié le stress et la tension pour les habitantes comme pour le voisinage.
Un soutien politique déterminant
Pour la jeune femme et sa mère, l’aide des élus a été cruciale. Elles mettent en avant l’appui de plusieurs figures locales : « On a eu des appuis politiques très forts qui nous ont beaucoup soutenus, en particulier ceux de Foulques Chombart de Lauwe, Christelle Morançais, mais aussi Sophie Errante et Karim Benbrahim. Ils ont été vraiment très présents, aussi bien dans l’empathie que dans l’action, à un moment où on ne savait plus quoi faire. Ça fait du bien ».
Ces interventions ont permis de trouver rapidement une solution de relogement pour la famille, évitant ainsi que l’affaire ne s’éternise et soulageant les habitantes ainsi que le voisinage, inquiet depuis de longs mois.
Des travaux et un nouveau départ
Maintenant que l’appartement est libéré, les travaux pour remettre le logement en état ont commencé. La propriétaire et sa fille souhaitent relouer le bien dès que possible et tourner la page de cette période éprouvante. Malgré les difficultés rencontrées, elles gardent un sentiment de soulagement, conscientes que l’aide extérieure a permis de résoudre une situation qui semblait sans issue.
En résumé, cette affaire illustre combien le soutien politique et la médiatisation peuvent jouer un rôle clé dans la résolution de situations complexes liées à l’occupation illégale de logements. Pour cette famille propriétaire, c’est le début d’un nouveau chapitre, avec un appartement enfin sécurisé et prêt à accueillir de nouveaux locataires.
