Squat : une octogénaire balance un nid de guêpes dans sa maison envahie et menace de recommencer « avec des guêpes ou tout autre insecte »

Afficher les titres Masquer les titres

Personne n’imagine devoir recourir à des méthodes radicales pour récupérer sa maison. Et pourtant, Montserrat Riera, une octogénaire espagnole, a dû employer un nid de guêpes pour tenter de reprendre son domicile squatté. Entre colère et désespoir, cette histoire met en lumière les difficultés rencontrées par les propriétaires face aux intrusions illégales.

Le retour de vacances vire au cauchemar

Pour beaucoup, les vacances sont synonymes de détente et de moments partagés en famille. Montserrat Riera, habitante d’un petit village de Catalogne, en a fait l’expérience. Partie passer du temps auprès de son fils et de ses petits-enfants, elle pensait pouvoir profiter d’un séjour loin de ses soucis quotidiens.

À son retour, c’est la stupeur : sa maison a été occupée par cinq individus. Une intrusion qui a transformé ce qui devait être un moment de joie en véritable cauchemar. Pour Montserrat, cette maison n’était pas qu’un toit : c’était le lieu de nombreux souvenirs accumulés au fil des décennies.

Une réaction radicale pour protéger son domicile

En essayant de rentrer chez elle, Montserrat découvre que la serrure a été changée sans son consentement. Face à cette situation, l’octogénaire décide d’agir seule. Et elle choisit une méthode peu commune : récupérer un nid de guêpes et le jeter à l’intérieur par une fenêtre entrouverte.

La scène, certes choquante, n’a pas refroidi la propriétaire : « Je ne voulais pas leur faire de mal, mais c’est ma maison. Qu’ils partent. Sinon, je recommencerai, avec des guêpes, des abeilles ou n’importe quel insecte », a-t-elle prévenu.

Des squatteurs déterminés et une plainte déposée

Les résidents illégaux, loin de fuir, considèrent que la maison leur appartient. Face à cette situation, ils ont décidé de porter plainte contre Montserrat. Moralement, l’octogénaire est perçue comme la victime, mais juridiquement, la situation est plus complexe.

En Espagne, si un logement squatté n’est pas considéré comme la résidence principale du propriétaire, l’affaire relève de l’« usurpation », un délit mineur. L’expulsion n’est donc pas immédiate et doit passer par une procédure civile longue et complexe.

La loi complique la récupération du logement

Dans le cas de Montserrat, la situation est encore plus délicate. La maison est officiellement au nom de son fils Jordi, qui vit à Barcelone et possède un autre bien. Aux yeux de la justice, il ne s’agit pas d’une résidence principale, ce qui empêche tout recours rapide pour récupérer le domicile.

Résultat : les squatteurs peuvent rester pendant plusieurs mois, tandis que Montserrat se retrouve obligée de loger ailleurs, en attendant une décision judiciaire. La communauté locale a tenté de faire bouger les choses, avec des rassemblements devant la mairie, mais la situation reste en suspens.

Une histoire qui fait réfléchir

Cette affaire met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les propriétaires face au squat. Même si l’action de Montserrat semble extrême, elle illustre le sentiment d’impuissance ressenti par de nombreux citoyens. Entre le respect de la loi et la protection de son domicile, la frontière est parfois difficile à tracer.

Pour résumer :

  • Une octogénaire découvre sa maison squattée à son retour de vacances ;
  • Elle utilise un nid de guêpes pour effrayer les squatteurs et tenter de récupérer son logement ;
  • La loi espagnole complique l’expulsion rapide, surtout quand le logement n’est pas considéré comme résidence principale ;
  • La situation met en lumière le sentiment d’impuissance des propriétaires face aux intrusions illégales.

Au final, cette histoire nous rappelle que le combat pour protéger son domicile peut parfois prendre des tournures surprenantes et qu’il reste essentiel de repenser certaines lois pour mieux défendre les citoyens.


Faites passer le mot en partageant !