Plus de 1000 € d’entretien annuel : en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les habitants aiment (vraiment) leur jardin !

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Dans le Sud de la France, le jardin n’est pas qu’un simple carré de pelouse ou un coin de verdure bien exposé. C’est un véritable lieu de vie, une pièce à ciel ouvert où se mêlent bien-être, convivialité et investissements conséquents. Une récente étude menée par BigMat, en collaboration avec OpinionWay, met en lumière ce lien particulier qu’entretiennent les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec leurs espaces extérieurs.

Le jardin, un refuge redécouvert depuis la pandémie

La crise sanitaire a bouleversé notre rapport à l’habitat, et plus encore à nos espaces extérieurs. Pour 84 % des Français, le jardin est désormais vu comme une extension de leur lieu de vie. Mais dans le Sud, cet attachement est encore plus marqué. Ils sont 74 % à affirmer que le confinement leur a permis de prendre conscience de l’importance de posséder un espace vert. Et pour 89 % des sondés de cette région, le jardin est devenu « essentiel à leur bien-être ».

Au-delà du confort personnel, le jardin renforce aussi les liens avec les autres. Près de 8 habitants sur 10 en Provence-Alpes-Côte d’Azur voient leur jardin comme un véritable outil de lien social.

Un critère décisif dans le choix d’un logement

À tel point que certains refusent catégoriquement d’en faire l’impasse. Selon le sondage, 61 % des personnes interrogées disent avoir déjà écarté un logement à cause de l’absence de jardin. Pas étonnant alors que 86 % des habitants du Sud-Est en possèdent un, contre 83 % au niveau national. Cet écart, bien que modeste, souligne l’importance de cet élément dans le mode de vie local.

Un amour qui coûte cher

Entretenir son jardin n’est pas seulement une question de passion, c’est aussi une affaire de budget. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 1 habitant sur 5 consacre plus de 1000 euros par an à l’entretien de ses extérieurs. À l’échelle nationale, ils ne sont que 15 % à dépenser autant.

En moyenne, les Sudistes déboursent 706 euros chaque année pour leur jardin, soit 166 euros de plus que les autres Français. Cette enveloppe couvre l’achat de plantes, l’entretien du gazon, l’arrosage ou encore l’aménagement d’espaces de repos.

Des envies claires… mais freinées par le portefeuille

Les habitants du Sud rêvent de jardins à la fois esthétiques et pratiques. Leurs priorités :

  • réduire la consommation d’eau ;
  • moderniser les équipements et les structures ;
  • créer un espace détente propice au repos ;
  • améliorer les solutions de rangement ;

Mais ces projets se heurtent souvent à une réalité : 70 % des répondants évoquent un manque de moyens pour concrétiser leurs idées. Même si le jardin est un trésor, il reste soumis aux contraintes économiques du quotidien.

Le jardin, un luxe pas à la portée de tous

Si les projets ponctuels d’aménagements extérieurs dans le Sud atteignent en moyenne 1.828 euros par an, ce chiffre grimpe à 2.120 euros dans d’autres régions. Dans la région PACA, 40 % des habitants investissent néanmoins entre 1.000 et 4.999 euros pour améliorer leur jardin.

Ce constat fait écho à une autre réalité pointée par l’étude : posséder un potager, des fleurs ou même un petit coin de verdure est désormais vu comme un véritable privilège. Pour 89 % des interrogés, avoir un jardin n’est pas donné à tout le monde. Et pour 69 %, cette inégalité participe même à creuser le fossé social.

Comme le souligne l’étude, 78 % des personnes estiment que tout le monde devrait pouvoir bénéficier d’un jardin, ou du moins d’un accès à un espace vert digne de ce nom.

Une priorité qui dépasse la mode

Dans le Sud, le jardin ne suit pas une tendance passagère. Il est un marqueur de mode de vie, une réponse à un besoin fondamental de nature, de calme et de lien. Si beaucoup investissent, c’est parce qu’ils y trouvent un refuge, un espace de liberté et parfois même un levier d’équilibre mental.

Et même si certains projets restent en suspens à cause des coûts, l’envie d’entretenir ce coin de nature reste intacte chez les Sudistes. Car là-bas, plus qu’ailleurs, le jardin est une affaire de cœur… et de culture.


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