Piscine hors-sol : la nouvelle taxe de 2025 est confirmée, voici ce qu’elle coûtera

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L’été bat son plein et nombreux sont les Français qui profitent déjà de leur piscine hors-sol pour se rafraîchir. Mais une grande nouveauté fiscale va changer la donne : dès 2025, installer un bassin dans son jardin pourrait coûter plus cher que prévu. Certains propriétaires devront désormais faire face à une double taxation, surtout si la piscine reste plus de trois mois sur leur terrain.

Les nouvelles règles pour les piscines hors-sol

L’attrait pour les piscines hors-sol est compréhensible : elles se montent vite, coûtent moins cher qu’une piscine enterrée et s’entretiennent facilement. Mais avec plus de 3,5 millions de bassins recensés en France, l’administration fiscale souhaite encadrer ces installations pour que tout le monde soit traité de manière équitable.

À partir du 1er janvier 2025, toute piscine hors-sol dépassant 10 m² et installée plus de trois mois consécutifs devra être déclarée et deviendra imposable. Les modèles démontables retirés après la saison estivale, présents moins de trois mois, restent exonérés. Dès que la piscine devient semi-permanente, elle est considérée comme une construction taxable.

  • Seuil : uniquement pour les bassins de plus de 10 m² ;
  • Temps d’installation : plus de 3 mois/an sur la propriété ;
  • Démontées après la saison : exonération garantie.

La taxe d’aménagement et la fiscalité renforcée

La grande nouveauté concerne la taxe d’aménagement, jusque-là méconnue des propriétaires de piscines hors-sol. Appliquée habituellement pour les constructions fixes, elle touchera désormais les piscines non enterrées installées durablement. Le calcul repose sur une valeur forfaitaire de 262 € par m² pour 2025, peu importe le matériau ou le type de montage.

Exemple : installer une piscine de 32 m² en Île-de-France entraîne une taxe d’aménagement d’environ 356 euros, car la région applique un taux supplémentaire. Il est donc essentiel d’anticiper cette dépense, qui varie selon la commune, le département et la surface du bassin.

Comment se calcule la taxe d’aménagement ?

Tout commence par une déclaration obligatoire en mairie. Une grande piscine hors-sol de plus de 10 m² posée durablement doit passer par cette étape. La base d’imposition correspond à la surface multipliée par la valeur forfaitaire de 262 € par m².

Chaque collectivité applique ensuite ses propres taux : part communale et part départementale s’additionnent pour déterminer le montant final. Certaines villes ou zones touristiques pratiquent des taux majorés. Une simulation locale est donc indispensable pour éviter les mauvaises surprises.

Faut-il anticiper la taxe foncière ?

En plus de la taxe d’aménagement, une piscine semi-permanente modifie la valeur locative cadastrale du logement. Cela impacte directement la taxe foncière : plus la piscine est grande, plus cet impôt peut augmenter. Il est recommandé de se renseigner sur tous les paramètres fiscaux liés à l’installation de sa piscine.

Ainsi, garder une piscine plus de trois mois peut alourdir les taxes locales chaque année. De nombreux propriétaires découvrent une hausse de plusieurs dizaines, voire centaines d’euros sur leur avis de taxe foncière après installation d’un bassin conforme à la nouvelle réglementation.

Exceptions et exonérations

Toutes les piscines hors-sol ne sont pas concernées par la taxation. Les installations démontables, retirées avant la fin de l’été et présentes moins de trois mois consécutifs, restent exonérées. C’est une solution pratique pour profiter de l’été sans augmenter son budget.

Autre critère : la dimension. Les bassins inférieurs à 10 m² ne nécessitent aucune déclaration ni imposition, ce qui peut inciter certains à choisir un petit bassin plutôt qu’un modèle XXL pour éviter la fiscalité.

  • Piscines retirées moins de trois mois : aucune imposition ni déclaration ;
  • Bassins inférieurs à 10 m² : tarif zéro sur la taxe d’aménagement ;
  • Déclaration obligatoire pour toutes les installations soumises à taxe.

Renforcement des contrôles et sanctions

Déclarer sa piscine hors-sol durable peut sembler fastidieux, mais à partir de 2025, le fisc renforcera ses contrôles. Recours aux images satellites, recoupements de données, inspections sur place : tout sera mis en œuvre pour identifier les piscines imposables.

Oublier de déclarer ou tenter de dissimuler sa piscine expose à de lourdes pénalités. Application rétroactive de la taxe, majoration du montant initial et amendes sont possibles. L’objectif des pouvoirs publics est clair : limiter les piscines clandestines et garantir une répartition fiscale juste.

Posséder une piscine hors-sol implique désormais de s’informer et de bien planifier son installation. Entre exemptions, déclarations obligatoires et nouvelles taxes, anticiper est la clé pour profiter de l’été en toute sérénité.


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