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Marseille, cette grande ville du sud de la France connue pour son soleil, sa mer et son accent unique, fait aujourd’hui la une, mais pas pour les raisons qu’on aimerait. Selon une récente enquête européenne menée auprès de plus de 70 000 habitants de grandes métropoles, la cité phocéenne se retrouve pointée du doigt pour sa propreté déficiente et son insécurité grandissante. Ce rapport sans détour révèle un tableau alarmant qui contraste fortement avec l’image de carte postale que la ville aime afficher.
Marseille sous les feux des projecteurs… pour ses faiblesses
Oubliez le Vieux-Port et les calanques, Marseille se distingue cette fois par un classement peu flatteur dans une étude européenne qui évalue la qualité de vie dans les grandes villes du continent. Plusieurs critères ont été passés au peigne fin : sécurité, propreté, infrastructures et même perception de la corruption.
Résultat ? Marseille se classe troisième parmi les villes d’Europe les plus sales et les moins sûres. Seules Rome et Palerme font pire. Un coup dur pour cette métropole souvent tiraillée entre un riche dynamisme culturel et des tensions sociales qui persistent.
Un problème de propreté criant
Dans les rues de Marseille, les habitants n’hésitent pas à dénoncer la gestion problématique des déchets. Entre sacs poubelles éventrés, trottoirs jonchés de détritus et mobilier urbain abîmé, la vie quotidienne peut vite sembler désagréable. Pas étonnant que 65 % des Marseillais jugent leurs espaces verts mal entretenus.
Face à des villes comme Zurich ou Copenhague, souvent citées en exemple pour leur respect de l’environnement urbain, la différence est criante. Là-bas, les rues sont impeccables, les poubelles vidées régulièrement, et les espaces publics conçus pour être accueillants et conviviaux.
Une insécurité qui pèse lourd
Autre point noir relevé par l’enquête : le sentiment d’insécurité qui domine dans la cité. Seuls 43 % des habitants se sentent vraiment en sécurité à Marseille, contre près de 85 % dans certaines autres grandes villes européennes. Ce malaise s’explique notamment par des actes de violence localisés, mais très médiatisés, ainsi que par un climat social parfois tendu dans certains quartiers.
Ce n’est pas un rejet global de Marseille, mais un mal-être urbain qui s’installe, affectant la confiance des habitants dans leur environnement immédiat.
Entre richesses culturelles et défis quotidiens
Pourtant, Marseille reste une ville aux mille facettes, riche d’une histoire millénaire et d’une identité forte. Son port est une porte ouverte sur le monde, et son mélange culturel unique continue d’attirer visiteurs et habitants. De plus, la ville s’engage dans des projets de transition écologique avec des initiatives pour plus de verdure, la rénovation énergétique des bâtiments et le développement des transports doux.
Cependant, le contraste entre ces ambitions et la réalité du quotidien dans certains quartiers est frappant. Comme dans beaucoup de grandes villes, les inégalités territoriales créent un décalage important qui brouille l’image globale de la métropole.
Marseille reste un lieu fascinant mais complexe, où les défis restent nombreux pour améliorer la vie de ses habitants et renouer avec son rayonnement historique et culturel.
Pour tous ceux qui aiment cette ville, le message est clair : il faut agir pour transformer les faiblesses en atouts, afin que Marseille redevienne une destination où il fait bon vivre, entre soleil et mer, chaleur humaine et sécurité retrouvée.
