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Un voyage censé être sans histoire s’est transformé en véritable cauchemar pour un automobiliste suisse. Alors qu’il roulait vers la Croatie, il a fait escale dans une station-service de la région de Venise. Quelques kilomètres plus tard, sa voiture est tombée en panne. En cause : son plein de carburant s’est avéré être un mélange… avec de l’eau. Une mésaventure qui pourrait lui coûter bien plus cher que les 102 € affichés sur le ticket.
Un plein qui tourne au désastre
L’incident s’est produit le mardi 9 septembre, dans la commune de Portogruaro, près de Venise. L’automobiliste, âgé de 36 ans, s’est arrêté à une station Esso pour refaire le plein de son véhicule diesel. Rien ne laissait présager la suite. Quelques minutes après avoir repris la route, un voyant moteur s’est allumé et la voiture a commencé à perdre de la puissance. Impossible d’aller plus loin. Il a dû appeler une dépanneuse et faire remorquer sa voiture jusqu’au garage le plus proche.
Le diagnostic a été rapide : le réservoir contenait plus d’eau que de carburant. Le mécanicien a dû procéder à une vidange complète, remplacer les filtres et vérifier l’ensemble des circuits. La facture s’élève déjà à 1 200 €, sans compter le stress et le retard accumulé sur son trajet.
Un automobiliste en colère
Le conducteur, encore abasourdi, n’a pas caché sa frustration : *« C’est une honte absolue »*, a-t-il confié à la presse suisse. Outré par ce qu’il considère comme une négligence grave, il réclame le remboursement du plein ainsi que la prise en charge de l’intégralité des réparations. Pour l’instant, ses démarches auprès du gérant de la station restent sans réponse. *« Je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette station »*, a-t-il insisté, furieux de voir ses vacances virer à la galère.
En attendant une éventuelle indemnisation, il a dû avancer tous les frais liés à l’intervention. Pour lui, il ne s’agit pas seulement d’une panne imprévisible, mais d’un véritable préjudice causé par une mauvaise gestion de la station-service.
Esso se dédouane
Face à l’ampleur de l’affaire, le groupe Esso a tenu à préciser que la station en question est exploitée par un indépendant. Autrement dit, la société ne se considère pas responsable des désordres rencontrés par l’automobiliste. Le gérant local, lui, reste silencieux pour l’instant, laissant planer le doute sur une éventuelle prise en charge.
Une telle situation pose question : comment une quantité aussi importante d’eau a-t-elle pu se retrouver dans les cuves de carburant ? Les hypothèses évoquent soit une infiltration liée à un défaut d’entretien, soit une erreur technique lors d’une livraison. Quoi qu’il en soit, l’image de la station est durablement ternie.
Un problème loin d’être isolé
Ce n’est pas la première fois que des automobilistes rencontrent ce type de mésaventure. Une infiltration d’eau dans les cuves peut avoir des conséquences dramatiques pour les véhicules : perte de puissance ; encrassement des filtres ; endommagement des injecteurs. Pour les conducteurs, la facture grimpe vite et dépasse souvent les 1 000 €, comme dans le cas de ce voyageur suisse.
Ces incidents rappellent l’importance pour les stations d’entretenir régulièrement leurs installations et de contrôler la qualité du carburant distribué. Faute de quoi, ce sont les clients qui paient le prix fort.
Un souvenir amer de vacances
Parti pour rejoindre la Croatie, le conducteur n’avait certainement pas prévu de passer sa journée dans un garage italien. Ce plein de carburant contaminé restera comme une étape amère dans son voyage. S’il espère encore obtenir réparation, il sait que la bataille administrative et juridique risque d’être longue.
De simple arrêt technique, cette escale à Portogruaro est devenue une histoire médiatisée, symbole des galères que tout automobiliste redoute : payer cher son carburant et se retrouver avec un moteur endommagé. Une mésaventure qui, au-delà de l’anecdote, met en lumière les risques liés à un élément que l’on croit toujours fiable : le plein de sa voiture.