Vous partez en vacances ou vous laissez votre maison vide pendant quelques jours ? Faites très attention à certains détails que les squatteurs, eux, ne manquent jamais. Une simple inattention peut transformer vos congés en véritable cauchemar.
Quand les squatteurs profitent de vos absences
Les squats de résidences principales ou secondaires sont en hausse, et bien souvent, ils se produisent lorsque les propriétaires sont absents pour plusieurs jours. Les personnes mal intentionnées repèrent facilement les logements inoccupés, s’y installent sans autorisation, et il devient ensuite très difficile – et long – de les faire partir.
Un logement occupé illégalement, ce n’est pas seulement un problème administratif. C’est aussi un stress immense, une intrusion dans votre intimité, des démarches complexes et parfois des mois de procédures. Pour éviter de vivre ce genre de situation, mieux vaut connaître les bonnes pratiques à adopter avant de quitter son domicile.
Les réflexes simples mais très efficaces à adopter
Avant de partir, adoptez ces réflexes qui peuvent vraiment faire la différence :
- Demandez à un voisin de passer régulièrement devant chez vous ;
- Faites relever votre courrier par un proche pour éviter qu’il ne déborde de la boîte aux lettres ;
- Pensez à sortir les poubelles avant de partir ;
- Entretenez votre jardin ou demandez à quelqu’un de le faire, pour simuler une présence.
Ces gestes, aussi simples soient-ils, donnent l’impression que votre maison est toujours occupée. Et pour les squatteurs, cela suffit souvent à les dissuader.
Autre conseil précieux : ne communiquez jamais trop publiquement vos dates d’absence. Évitez les publications sur les réseaux sociaux et les messages vocaux qui signalent que vous êtes loin de chez vous. Ce sont des informations en or pour ceux qui cherchent à s’introduire chez vous.
Des équipements qui renforcent la sécurité
En complément de ces bonnes habitudes, il est conseillé d’investir dans du matériel de protection. Voici quelques solutions particulièrement efficaces :
- Alarme connectée qui peut prévenir directement les forces de l’ordre en cas d’intrusion ;
- Caméras de vidéosurveillance, pour garder un œil sur votre domicile même à distance ;
- Détecteurs de mouvement qui déclenchent une alerte dès qu’un mouvement est repéré ;
- Porte blindée et serrure renforcée pour empêcher les intrusions par effraction ;
- Système domotique permettant de simuler une présence en allumant les lumières ou en ouvrant les volets à distance.
Ces dispositifs agissent à la fois comme une barrière physique et comme une arme psychologique. Un squatteur hésitera davantage s’il pense que vous êtes encore chez vous ou que la police peut intervenir rapidement.
Ne laissez rien au hasard
Partir l’esprit tranquille, c’est aussi penser à tous les petits détails. Une boîte aux lettres pleine, des volets fermés depuis trop longtemps, un jardin en friche… tout cela envoie un message très clair aux squatteurs : la maison est vide. Et dans certains cas, une simple fenêtre mal verrouillée peut suffire à les faire entrer.
Prendre quelques minutes pour anticiper, demander un coup de main à un voisin ou investir dans un équipement de sécurité peut vous éviter des mois de galère et un énorme stress.
Une maison vide ne doit jamais avoir l’air vide. Voilà la règle d’or à retenir avant de prendre la route.
À l’heure où les intrusions se font de plus en plus fréquentes, mieux vaut prévenir que courir après les démarches juridiques. Et surtout, les vacances, c’est fait pour se reposer, pas pour s’angoisser à distance !
