Alerte arnaque : la fausse collecte de vêtements revient cet été, méfiez-vous des cambrioleurs !

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Alors que de nombreuses familles s’apprêtent à partir en vacances, une méthode bien rodée de cambriolage refait surface dans certaines communes françaises. Cette fois, les malfaiteurs ne forcent pas les portes : ils les font ouvrir avec le sourire. Et leur stratagème est redoutable d’ingéniosité. À Antony, dans les Hauts-de-Seine, les autorités appellent à une vigilance accrue face à une nouvelle vague d’arnaques se faisant passer pour de la solidarité.

Une fausse collecte pour une vraie arnaque

Ce genre de scénario semble tout droit sorti d’un film : un ou deux individus bien habillés, à l’air aimable, se présentent comme des agents municipaux et annoncent une collecte de vêtements pour une association. Ils sonnent aux portes, expliquent qu’ils viennent au nom de la mairie pour soutenir une cause caritative, et demandent quelques habits à donner.

Mais derrière cette belle histoire, se cache un plan bien rôdé. Ces escrocs ne sont là ni pour les pauvres, ni pour les sans-abris : ils repèrent les lieux, jettent un œil aux accès, notent les absences, et parfois s’introduisent sans bruit dans les logements. L’objectif ? Voler sans laisser de traces et sans éveiller les soupçons des voisins. Parfois même, ils repartent avec les vêtements offerts de bonne foi, qu’ils revendront ensuite à leur compte.

Des techniques de plus en plus rusées

Ces dernières années, les Français ont multiplié les efforts pour se protéger contre les cambriolages. Alarme connectée, caméras de vidéosurveillance, ampoules à déclenchement automatique pour simuler une présence… Et pourtant, les malfaiteurs trouvent toujours de nouvelles façons d’opérer. Désormais, ils ne cassent plus les serrures, ils jouent sur la confiance.

Et ça marche. Qui refuserait de donner un vieux pull pour aider une association ? Qui oserait douter d’un agent vêtu d’un gilet municipal ? Cette manipulation joue sur l’empathie, la précipitation et l’envie de bien faire, en particulier chez les personnes âgées ou isolées.

La mairie d’Antony tire la sonnette d’alarme

Face à la recrudescence de ce type d’arnaque, la ville d’Antony a pris la parole. Sur son site internet, la municipalité a clairement démenti toute opération en cours : « Nous tenons à vous alerter sur de faux démarchages de collecte de vêtements dans vos immeubles. Aucun agent n’a été mandaté par la municipalité pour venir récupérer des vêtements à votre domicile ».

Un message sans ambiguïté qui vise à couper court aux malentendus. La mairie insiste : si quelqu’un se présente comme envoyé par la ville sans avoir été annoncé par courrier officiel ou affichage dans l’immeuble, il ne faut surtout pas ouvrir la porte.

Ne jamais baisser sa garde

La recommandation principale est simple : gardez la porte fermée à toute personne inconnue, même si elle affirme représenter une administration. En cas de doute, il est conseillé de contacter directement la mairie ou la police municipale. Aucun service public sérieux ne vous demandera jamais d’ouvrir votre domicile sans rendez-vous ou sans courrier préalable.

Et si vous avez été victime de ce genre de démarchage, ou si vous pensez avoir croisé ces faux agents, les forces de l’ordre attendent vos signalements. Fournissez tous les éléments dont vous disposez : signalement physique, heure de passage, véhicule, discours tenu… Chaque détail peut aider à remonter la piste.

Un phénomène qui inquiète à l’échelle nationale

Antony n’est pas un cas isolé. D’autres communes ont déjà vu des cas similaires ces dernières années, en particulier durant les vacances d’été. Selon un récent sondage, 78 % des Français craignent un cambriolage pendant leur absence estivale. Et pour cause : les périodes de congés sont souvent les plus propices pour les voleurs.

Cette technique du faux agent, qui combine manipulation psychologique et repérage à domicile, prouve une nouvelle fois que les arnaques évoluent aussi vite que les moyens de protection. La seule vraie défense, aujourd’hui, reste la vigilance collective et la bonne circulation de l’information.

Ce genre d’escroquerie rappelle à quel point il est important d’être attentif à ce qui se passe dans son quartier. Parlez-en à vos voisins, partagez l’information avec vos proches, notamment les personnes âgées. Et surtout, retenez ceci : un agent public n’a rien à faire dans votre salon sans avis préalable.


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