Incroyable : Starbucks a trouvé l’astuce de génie pour se débarrasser des étudiants et des télétravailleurs

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Si vous pensiez pouvoir travailler toute la journée dans un Starbucks avec votre ordinateur et vos câbles à n’en plus finir, vous risquez d’être surpris. La célèbre chaîne de cafés américaine vient de prendre une décision radicale en Corée du Sud pour réguler l’occupation de ses espaces par les étudiants et télétravailleurs. Une initiative qui pourrait bien inspirer d’autres pays.

Quand les cafés deviennent des bureaux à plein temps

Pour beaucoup, Starbucks n’est plus seulement un lieu pour boire un café : c’est un espace de travail improvisé. Étudiants, freelances et télétravailleurs y passent des heures, profitant des prises électriques et du Wi-Fi gratuit. Cette pratique, longtemps tolérée, a fait des Starbucks le symbole du “bureau nomade”.

En Corée du Sud, le phénomène a pris une ampleur considérable. Certains clients amènent même des ordinateurs fixes, écrans géants et imprimantes pour transformer le café en véritable open space. « Certains passent la journée entière, du matin au soir, pour une fraction du prix d’un espace de coworking », explique un employé d’un Starbucks de Séoul. Cette pratique a un nom : le cagongjok, contraction de “café” et “étude”.

Une saturation qui inquiète Starbucks

Le post-pandémie et la montée du télétravail ont accéléré cette tendance. La pénurie d’espaces de travail abordables et accessibles dans les grandes villes pousse de plus en plus de personnes à s’installer durablement dans les cafés. Résultat : les tables se transforment en zones privatives, au détriment des autres clients.

Face à cette situation, Starbucks Corée a décidé de réagir début août 2025. L’enseigne a interdit les équipements volumineux : ordinateurs fixes, imprimantes, multiprises et cloisons de bureau. Les ordinateurs portables et petits appareils restent autorisés. Cette mesure vise à rétablir la circulation et à éviter que certaines tables soient monopolisées toute la journée. « Il ne s’agit pas de chasser les télétravailleurs, mais de préserver l’espace pour tous », précise la direction.

Une mesure radicale mais nécessaire

La Corée du Sud est le troisième marché mondial de Starbucks, avec plus de 2 000 magasins. Pour la chaîne, le pays sert de laboratoire pour tester de nouvelles règles. D’autres initiatives dans le monde suivent le même objectif :

  • Retrait ou limitation du Wi-Fi ;
  • Nombre de prises restreint par table ;
  • Limite de temps pour rester assis ;
  • Obligation de consommation minimale pour occuper une table.

Ces mesures permettent de réguler l’usage des espaces et de maintenir un certain équilibre entre les clients venus juste pour un café et ceux qui s’installent pour travailler.

Vers un nouveau modèle de café

La décision de Starbucks Corée suscite des débats. Certains clients voient cette initiative comme une atteinte à la liberté, d’autres la jugent nécessaire pour garantir le confort de tous. Le phénomène des digital nomades, autrefois marginal, devient un vrai défi pour les enseignes. Il s’agit maintenant de concilier rentabilité, rotation des places et expérience client.

Plus largement, cette évolution reflète un changement dans la culture du travail. Avec le télétravail qui se généralise, les cafés deviennent des alternatives aux bureaux traditionnels. Mais cette nouvelle forme de “coworking informel” ne doit pas nuire à l’usage classique des lieux.

Un impact qui pourrait s’étendre à d’autres marchés

Si le test coréen se révèle efficace, il est probable que d’autres filiales internationales de Starbucks s’inspirent de cette démarche. Les grandes villes américaines, européennes ou asiatiques, confrontées aux mêmes problématiques, pourraient adopter des règles similaires pour équilibrer l’usage des espaces.

Pour l’instant, aucun plafond horaire n’a été instauré et les petits appareils restent bienvenus. L’objectif est de trouver un juste milieu : permettre aux étudiants et télétravailleurs de continuer à profiter de l’environnement Starbucks, tout en évitant que les cafés deviennent des bureaux privés à plein temps.

En attendant, si vous prévoyez de travailler dans un Starbucks, préparez-vous à voyager léger. Les multiprises et ordinateurs fixes pourraient bientôt rester à la maison, et les tables seront partagées avec tous les autres clients, cafés à la main.


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