Choc dans la Seine : la baignade à nouveau interdite après la découverte macabre d’un sac !

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Après avoir rouvert récemment, les sites de baignade dans la Seine connaissent déjà une nouvelle fermeture partielle. Un sac flottant au contenu mystérieux a été repéré dans l’un des bassins, provoquant une inquiétude légitime chez les autorités et les nageurs. Retour sur cette affaire qui vient perturber la saison estivale des Parisiens.

Un sac suspect repéré dans un bassin du XVe arrondissement

Depuis le 5 juillet et jusqu’au 31 août, trois lieux sont officiellement ouverts pour la baignade dans la Seine, un événement marquant après des décennies d’interdiction. Mais la météo capricieuse a déjà forcé plusieurs fermetures temporaires. Jeudi 10 juillet, les trois zones avaient pu rouvrir, mais dès le lendemain, la baignade a été suspendue au niveau du bras de Grenelle, dans le XVe arrondissement.

Le maire du XVe, Philippe Goujon, a expliqué qu’un « sac suspect » flottait à la surface. La police est intervenue rapidement pour sécuriser les lieux. Pour l’instant, le contenu du sac n’est pas clairement identifié, mais il a été envoyé en laboratoire pour analyse. La mairie précise que les objets contenus dans le sac sont encore en cours d’expertise et que la baignade reprendra une fois l’absence de danger confirmée.

Ce sac ne se trouvait pas directement dans la zone délimitée et protégée par des filets, mais sa présence a suffi à imposer une nouvelle fermeture. Anthony Samama, adjoint à la sécurité du XVe arrondissement, a précisé que le sac contenait « des organes non identifiés, qui pourraient être ceux d’animaux ». Cette découverte, aussi surprenante que troublante, pousse à la prudence maximale.

Un héritage des Jeux Olympiques et des contrôles stricts

La baignade dans la Seine, interdit depuis 1923, est revenue grâce aux travaux engagés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Trois sites sont accessibles gratuitement aux nageurs : Bercy, le bras Marie et le bras de Grenelle. En dehors de ces zones, plonger dans la Seine reste formellement interdit.

Pour garantir la sécurité, la qualité de l’eau fait l’objet d’un contrôle quotidien. Des drapeaux colorés (vert, orange ou rouge) informent les baigneurs des conditions du jour. Ces mesures font partie d’un investissement colossal, avec près de 1,4 milliard d’euros consacrés à la dépollution du fleuve. Le préfet de la région Île-de-France, Marc Guillaume, avait ainsi indiqué que l’eau avait été nettoyée « aux trois quarts de ce qui était attendu ».

La météo, un facteur clé pour l’ouverture des bassins

La propreté de la Seine dépend beaucoup des conditions climatiques. Par exemple, les fortes pluies des 6 et 7 juillet avaient contraint la fermeture des sites. Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris, explique que « selon notre protocole, s’il pleut plus de 10 millimètres en moins de douze heures, on n’ouvre pas la baignade en attendant les résultats de la qualité de l’eau ».

Les eaux de pluie mélangées aux eaux usées de la capitale peuvent parfois provoquer des risques. Heureusement, le bassin d’Austerlitz joue un rôle de tampon en stockant ces eaux pour limiter les rejets directs dans la Seine. Mais quand les précipitations sont trop importantes en amont de Paris, des déversements peuvent avoir lieu, entraînant une pollution bactériologique qui menace la sécurité des nageurs.

Cette situation rappelle que, même si la baignade dans la Seine est désormais possible, elle reste très encadrée et sensible aux aléas naturels. Les Parisiens devront donc encore faire preuve de patience et de vigilance pour profiter en toute sécurité de ce retour historique.

En attendant, la municipalité assure suivre la situation de près et invite les usagers à respecter les consignes pour éviter tout risque sanitaire. La baignade reprendra dès que les experts auront levé le doute sur la nature exacte du contenu du sac retrouvé.


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