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Passer le contrôle de sécurité à l’aéroport peut réserver des surprises désagréables. Entre couteaux suisses oubliés, flacons de parfum trop volumineux ou ciseaux glissés dans le bagage à main, de nombreux objets interdits finissent chaque année entre les mains des agents de sûreté. Mais bonne nouvelle : il existe désormais des solutions pour récupérer certains de ces biens saisis.
Pourquoi tant d’objets sont saisis ?
Les compagnies aériennes et les autorités de sécurité appliquent des règles strictes pour garantir la sécurité de tous à bord. Malgré une signalétique claire, certains voyageurs ignorent ou sous-estiment les restrictions sur les objets interdits. Résultat : de nombreux articles sont confisqués lors du passage aux contrôles.
Les liquides dépassant 100 millilitres, les batteries lithium non conformes ou même des objets anodins comme un coupe-ongle ou un tire-bouchon sont concernés. Souvent, ce n’est pas le danger mais la méconnaissance des règles qui provoque cette accumulation d’objets saisis.
Que deviennent les objets après leur saisie ?
Une fois confisqués, les objets suivent différents parcours selon leur nature et la politique locale de l’aéroport :
- Destruction systématique pour les armes blanches, produits périssables et dispositifs illicites ;
- Dons aux associations caritatives, comme les Restos du Cœur à Nice ou Nantes, pour les objets non dangereux ;
- Stockage temporaire en consigne aéroportuaire, avec possibilité de livraison à domicile ou retrait physique pour certains biens personnels ;
Ces modes de tri limitent le gaspillage et offrent une chance de récupérer certains objets injustement confisqués. Pour éviter les mauvaises surprises, il est conseillé de ne pas transporter d’articles considérés à risque, comme les sprays aérosols ou certains appareils électroniques.
Comment récupérer ses objets confisqués ?
Contrairement aux idées reçues, perdre un objet confisqué n’est pas toujours définitif. Plusieurs aéroports français proposent désormais des solutions pour récupérer certains effets personnels.
Paris-Charles-de-Gaulle : livraison ou retrait sur place
À Paris-Charles-de-Gaulle, un partenariat avec La Poste permet aux voyageurs de :
- Organiser la livraison à domicile de l’objet ;
- Retirer l’objet directement sur place avant expiration du délai de récupération.
Le délai maximum pour récupérer un objet est de 21 jours. Des frais variables s’appliquent, généralement entre 10 et 15 euros selon la taille et le poids de l’article.
Autres aéroports : Nice et Nantes
Dans certaines villes comme Nice ou Nantes, les objets non dangereux sont souvent remis à des associations caritatives si aucune option de récupération individuelle n’existe. Cette approche solidaire permet d’éviter le gaspillage, même si l’objet n’est pas restitué à son propriétaire initial.
Dans certains terminaux, des services similaires à la consigne aéroportuaire commencent à apparaître, avec des délais de récupération plus courts, autour de 14 jours. Une facturation peut s’appliquer, similaire aux modèles des grands hubs internationaux.
Comment réclamer un objet confisqué ?
Pour lancer une demande de récupération, certaines étapes sont essentielles :
- Demander à l’agent de sécurité une preuve de saisie au moment de la confiscation ;
- Remplir un formulaire en ligne sur le site de l’aéroport, en précisant la date, l’heure et la nature exacte de l’objet ;
- Se rendre à la consigne aéroportuaire avec la référence remise lors de la saisie ;
- Opter pour la livraison à domicile via le partenaire officiel, après validation de l’objet et paiement des frais correspondants ;
Seuls les objets admissibles selon la nature et les règles locales peuvent être récupérés. Les matières dangereuses, les contenants non homologués et tout ce qui relève de la législation pénale restent inaccessibles.
En fin de compte, si la sécurité passe avant tout, il existe des solutions pour ne pas perdre définitivement ses effets personnels. Bien se renseigner avant le voyage et connaître les options de récupération permet de voyager plus sereinement et de limiter le stress lié aux contrôles de sécurité.