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Depuis cet été, prendre l’avion à Rome-Fiumicino est devenu beaucoup plus simple pour ceux qui transportent des liquides. Fini le casse-tête des flacons de 100 ml, les passagers peuvent désormais embarquer avec des bouteilles plus grandes, grâce à une nouvelle technologie de contrôle de sécurité. Ces innovations visent à réduire les files d’attente et à rendre l’expérience en aéroport moins stressante.
Des scanners 3D révolutionnent les contrôles
L’aéroport international de Rome-Fiumicino a investi dans des scanners de dernière génération capables de lire le contenu des bagages avec une précision jamais vue. Que ce soit pour des appareils électroniques, des denrées alimentaires ou des liquides, chaque objet est analysé sous tous les angles en 3D. Selon Ivan Bassato, chief aviation officer, ces scanners permettent de visualiser les bagages avec rotation, rendant l’inspection plus fiable et rapide.
Avant, les passagers devaient retirer ordinateurs, tablettes et bouteilles d’eau pour passer le contrôle. Désormais, tout peut rester dans le sac. L’algorithme derrière ces machines détecte toute menace potentielle et alerte un opérateur, qui peut intervenir si nécessaire. Marcon Troncono, directeur de l’aéroport, précise : « L’opérateur reçoit des alertes spécifiques selon la menace, ce qui réduit considérablement la marge d’erreur ».
Plus besoin de se limiter à 100 ml
Grâce à cette technologie, chaque passager peut transporter jusqu’à deux litres de liquide dans ses bagages. Cela concerne aussi bien l’eau que les produits de toilette ou les boissons. Une véritable révolution pour ceux qui voyagent avec des enfants ou qui transportent des produits nécessaires pour plusieurs jours.
Cette évolution a pour objectif de rendre le passage au contrôle beaucoup plus fluide. Plus besoin de retirer chaque objet du sac, plus de stress lié aux restrictions de taille, et moins de temps perdu dans les files d’attente. En somme, un gain de confort notable pour tous les voyageurs.
Une technologie coûteuse mais efficace
Pour l’instant, l’aéroport a installé environ 30 scanners sur un total prévu de 50. Chaque appareil coûte sept à huit fois plus cher qu’un scanner classique, pour un budget global de 15 millions d’euros. Une partie de cette dépense est répercutée sur la taxe d’aéroport, mais cela reste marginal pour les passagers, assure Ivan Bassato.
Malgré le coût élevé, l’investissement est justifié par la sécurité renforcée et le confort amélioré. Les scanners permettent de détecter des objets dangereux ou des liquides explosifs avec une très faible marge d’erreur, combinant intelligence artificielle et intervention humaine.
Des contrôles presque invisibles pour les passagers
L’objectif final de Rome-Fiumicino est d’étendre cette technologie à tous les terminaux. À terme, chaque passager pourra passer le contrôle avec ses bagages intacts, sans même ressentir qu’il est inspecté. Marcon Troncono explique : « Notre objectif serait que chaque passager puisse passer le contrôle avec ses bagages à travers ce scanner. Le passager n’aura même pas l’impression d’être contrôlé ».
Cette approche vise à transformer l’expérience de sécurité, la rendant quasi invisible tout en maintenant un niveau de sûreté élevé. Les passagers gagneront ainsi du temps et vivront un voyage plus serein dès l’entrée dans l’aéroport.
Vers une généralisation dans d’autres aéroports
Si Rome-Fiumicino est pionnier, cette technologie pourrait se généraliser dans d’autres aéroports européens et internationaux. Les avantages sont clairs : des contrôles plus rapides, moins de stress pour les voyageurs, et la possibilité de transporter des liquides sans restrictions strictes. Le système bi-bande de détection, combiné à l’analyse 3D, offre un équilibre entre sécurité et confort jamais atteint auparavant.
Pour les voyageurs réguliers, cette innovation change la donne. Fini les souvenirs confisqués ou les bouteilles d’eau jetées, et bonjour aux voyages plus fluides. Les passagers peuvent désormais se concentrer sur leur trajet, sans se préoccuper des contraintes imposées par les anciennes normes de sécurité.
En résumé, Rome-Fiumicino montre la voie vers un futur où les contrôles aéroportuaires seront plus intelligents et moins contraignants. Emporter jusqu’à deux litres de liquide devient possible sans compromettre la sécurité, et cette avancée devrait inspirer d’autres aéroports à moderniser leurs procédures pour offrir une expérience plus agréable à tous les passagers.