500 € d’amende : cette compagnie aérienne serre la vis pour cette raison bien particulière

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Le ciel ne sera plus un espace sans conséquences. Face à la montée des comportements dérangeants en plein vol, Ryanair serre la vis. La compagnie à bas coût impose désormais une amende de 500 € à chaque passager dont l’attitude oblige à le faire débarquer. Un message clair : les incivilités ne passeront plus inaperçues, surtout sur certaines destinations très ciblées.

Un fléau qui monte à bord

De plus en plus de passagers posent problème une fois l’avion dans les airs. Refus d’obéir aux consignes, agressivité, provocations… La liste est longue. Et derrière ces débordements, on retrouve souvent les mêmes coupables : alcool et drogues. Ces comportements ne se limitent pas à gêner les autres voyageurs : ils mettent aussi en péril le travail des équipages et la sécurité du vol.

« Ces situations deviennent trop fréquentes. Il faut des sanctions fortes« , confie un employé anonyme d’un aéroport londonien.

Des lignes rouges franchies vers Ibiza et ailleurs

Les vols vers Ibiza sont dans la ligne de mire. Cette île festive attire chaque été des fêtards dont certains franchissent les limites avant même le décollage. Les liaisons depuis le Royaume-Uni – notamment Manchester, Liverpool, Glasgow ou Édimbourg – sont particulièrement problématiques. Même constat depuis l’Allemagne ou l’Irlande : les débordements ne connaissent pas de frontière.

Face à cette explosion des incidents, Ryanair a mis en place une nouvelle règle stricte : il est désormais interdit d’embarquer avec une bouteille autre que de l’eau, peu importe la boisson ou le contenant.

Des incidents qui coûtent (très) cher

Ces débordements ont un prix. Et il est parfois vertigineux. Lors d’un vol entre Dublin et Lanzarote, un passager a tellement perturbé l’équipage que l’avion a dû être dérouté à Porto. Résultat : plus de 15 000 euros de frais pour la compagnie. Hébergement de 160 passagers, mobilisation d’un nouvel avion, changement d’équipage… le tout à cause d’un seul individu.

Ryanair entend faire payer ces coûts à ceux qui les provoquent. Et ce n’est plus seulement une intention : c’est une politique clairement assumée.

Une amende qui pique : 500 € minimum

À partir d’aujourd’hui, tout passager à l’origine d’un débarquement forcé devra s’acquitter d’une amende de 500 euros. Cette somme s’ajoute aux éventuelles poursuites judiciaires. Ryanair veut frapper fort, avec un objectif simple : dissuader. *Il faut que les gens comprennent qu’un vol n’est pas un terrain de jeu*, souligne un porte-parole de la compagnie.

Ce durcissement marque un tournant. L’aviation commerciale, souvent perçue comme tolérante envers les clients turbulents, commence à changer de ton.

Prévenir avant de punir : nouvelles mesures à l’embarquement

Pour éviter les débordements, Ryanair prend aussi les devants. Sur les vols vers les destinations dites « à risque », les règles d’embarquement sont renforcées. Plus question de monter à bord avec de l’alcool en main, même dissimulé dans une bouteille banale. Ces restrictions visent à éviter que la fête commence trop tôt… au détriment de la sécurité en vol.

Cette stratégie préventive complète les sanctions : elle agit en amont, dès l’aéroport, avant que les problèmes ne prennent de l’altitude.

La justice pour récupérer les pertes

Au-delà des amendes, Ryanair continue de porter plainte contre les fauteurs de troubles. L’objectif : récupérer les frais liés aux incidents. Chaque euro dépensé à cause d’un passager irresponsable pourra être réclamé par voie judiciaire.

Cela va plus loin qu’une simple sanction. C’est une responsabilisation financière. « Si vous perturbez un vol, vous paierez, et pas qu’une seule fois« , prévient une source interne.

Voler oui, mais dans le respect

Avec ces mesures, Ryanair envoie un message clair à ses clients : prendre l’avion, c’est aussi respecter un cadre. Les comportements à risque ou irrespectueux ne seront plus tolérés, ni oubliés. L’époque du laisser-faire est révolue. Et les 500 € d’amende ne sont peut-être qu’un début.

Pour les passagers responsables, c’est une bonne nouvelle : voyager en paix, sans crainte d’un vol chaotique, devient enfin une priorité pour les compagnies.


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